[Gryffondor] Lily Green

Description physique :
Lily est plutôt grande pour son âge. Elle a la peau claire, une jolie bouche, un petit nez et deux grands yeux noirs qui semblent lui manger le visage. Ses cheveux bruns sont coupés un peu n’importe comment. Elle n’en prend pas spécialement soin, car elle ne se soucie pas de son image. Lily est très loin de la vision que l’on a des filles de 11 ans, naïves, attendant le grand amour, celui que l’on trouve dans les livres. Son esprit clair rejette systématiquement ce bovarysme d’adolescente. Elle trouve son bonheur dans le sport et les sensations fortes. Les efforts physiques qu’elle fournit lui ont sculpté une silhouette gracile, menue, où aucune graisse n’aurait pu se loger.

Qualités / Défauts :
Interrogez son entourage, les gens adorent parler des autres dans leurs dos.
« Intelligente, de bonnes capacités mais devrait redoubler d’attention en classe ». Ses professeurs moldus l’auraient décrit ainsi. « Elle est belle… Oh, ce qu’elle est belle… », aurait répondu Arthur Heuck, 10 ans. « Une p’tite peste, oui. Elle passe son temps à courir dehors, elle n’obéit jamais, elle m’énerve ! ». Sœur Anne-Marie, responsable à temps partiel du groupe G détestait qu’on échappe à son contrôle. Jude Duprau, 11 ans, elle, vous aurait dit « cette fille est géniale, toujours partante pour faire des trucs de fou, on rigole bien ensemble ! Je l’adore ». Chacun a une vision différente de Lily Green, personne ne la connaît en entier. En réalité, elle change tout le temps. Elle fait partie de ces personnes en constante mutation, lunatique, imprévisible, impulsive. Instable.

Signe particulier :
Un léger grain de folie ?



Des vieilles pierres, du lierre, des poules et même des écuries désafectées. Lily avait l’impression de vivre dans un château. En réalité, le Pensionnat St-Joseph n’avait rien d’un château. C’était une ancienne ferme, rachetée par des religieuses qui y accueillaient des orphelins, tout en tentant de leur donner un semblant d’éducation religieuse. St-Jo, comme on l’appelait, avait vaguement l’allure d’un ovni, dans ce quartier pauvre de Londres. Coincés entre un supermarché de quartier et un pub miteux, ses murs centenaires étaient uniques dans un rayon d’au moins 10 km. Lily y vivait presque depuis sa naissance.

Un jour pluvieux d’avril, il y a 11 ans. Une femme s’abrite tant bien que mal sous un parapluie troué. Elle marche vite, courbée en deux, protégeant un paquet enveloppé dans un linge blanc. Elle doit se dépêcher, pour ne pas rater le dernier métro. Enfin, elle atteint son but. Elle s’arrête devant une grande porte en bois, soulève le marteau, le relâche et attend. Une religieuse vient lui ouvrir. D’un seul coup d’œil, sœur Alice comprend. Elle saisit le paquet que porte la femme, et écarte le linge. Le bébé lui lance un regard étonné, et se désintéresse d’elle. La femme souffle un prénom, Lily, puis s’en va, trottinant sous la pluie.

Petite, Lily se prenait pour une sorte de divinité. Le monde ne vivait que pour elle. Sœur Alice vivait dans le but de l’aimer, et sœur Anne-Marie existait seulement pour la contrarier. Jude, Arthur et les autres gamins du pensionnats étaient ses soldats. Elle pouvait les faire obéir à sa guise, sous la menace de les expulser de la Bande, et qu’ils se retrouvent sans amis. Lily leur inculqua que la magie existait. Elle les rendit accros à l’adrénaline, et insensibles aux petites blessures. La Bande croyait à la magie, puisqu’ils avaient le pouvoir de voler. Ils sautaient des murs, des barrières, et parfois même des toits. Il n’était pas rare, dans le quartier, de voir débarquer une dizaine de gamins casse-cou, courrant aussi vite qu’ils le pouvait tout en poussant de féroces cris de guerre. Ils formaient la Bande, et ils étaient invincibles.

La Bande eut une longue existence, heureuse et dangereuse. Chaque nouveau venu au Pensionnat devait passer des test pour y entrer. Cela allait de voler une pomme dans les cuisines jusqu’à sauter du toit des écuries, et atterrir sur ses pieds pour finir par une roulade. Lily devint une professionnelle dans l’art de n’avoir peur de rien. Elle escaladait des murs toujours plus haut, sautait de toits en toits, effectuait des saltos, des roulades et autres folies qui mettaient hors d’elles les religieuses.

Lily grandit, s’amusa, ria, pleura aussi. La vie lui semblait infinie. A 10 ans, elle était persuadée qu’elle passerait toute sa vie au Pensionnat. Elle découvrirait le collège, puis le lycée. Ensuite, elle ne savait pas, elle improviserait. Jamais elle ne se serait doutée de ce qui ce passa, l’été de ses 11 ans.

Un hibou apporta une lettre à son nom.




Votre prénom/âge: Morgane, 15 ans.
Personnage préféré dans Harry Potter: Sirius
Comment avez-vous connu ce forum ? Si c'est par quelqu'un, qui ? J’ai fouillé le bazar virtuel, et je suis arrivée ici ^^
Donnez vous une note de 1 à 10 pour votre RP? 2 ? 5 ? Je n’en sais absolument rien.
Avez-vous bien lu le règlement? Bien sûr Je l’ai même tellement bien lu que je peux crier haut et fort : !

EXEMPLE DE RP

Viens de là

Citation :

Lily avait donné sa réponse, et écouté celle des autres. Visions différentes qu'elle ne partageait pas. Chacun sa vision du monde. Elle se demandait si le Maître allait leur livrer sa propre vision du noir. Elle ne fut pas déçue.

- Le Noir est une Dimension. Comme la Lumière. Comme le Temps. Comme l'Harmonie. Comme le Monde. Les dimensions sont faites pour êtres explorées, connues. Les dimensions existent pour que l'on repousse leurs limites. Le Noir nous impose la coupure de notre vision. Nous nous devons donc de retrouver cette vision. Le Noir nous impose le Monde de notre Imagination. Nous nous devons de lutter pour la Réalité.
Le Marchombre se coule dans les Dimensions, il s'en imprègne, s'en sert, joue avec.
Jouez avec le Noir...

La jeune fille sentit chaque mot, chaque lettre, pénétrer au plus profond de son coeur. Des phrases à la fois tellement belles et tellement vraies. Comment faisait-il pour allier la Poésie et la Vérité avec autant de talent ? Sa réponse était claire, nette, précise. Lily avait sentit les majuscules, les idées et les consignes. Elle touchait du doigt un bout de la Voie.

A nouveau, le Maître disparut. Comme s'il avait quitté la pièce, comme par magie. Mais Lily savait qu'il était toujours là. Un frisson la parcouru, sans raison valable. Un de ces frisson qui vous fait croire que quelqu'un est à côté de vous alors que c'est faux. Mais là, dans ces cachots, était-ce réelement faux ? Après tout, elle ne savait pas ce que faisait le Maître, masqué dans les Ombres. Peut-être était-il juste derière elle, peut-être se trouvait-il juste en face, assez proche pour sentir son souffle. Lily fouilla le vide autour d'elle avec ses mains. Rien. Mais tout à coup, il réaparut, à l'autre bout de la pièce.

Cela n'avait pris qu'une ridicule petite seconde.

Lily cligna plusieurs fois les yeux dans le noir, inutilement. C'était l'effet de la surprise. Il n'avait fait aucun bruit. Un seul mot vint à l'esprit de la jeune fille.

Impossible.

Mais Impossible n'éxistait pas, dans cette pièce. La jeune fit sentit l'Espoir, et l'Infinit. L'Espoir de se hisser au jour au niveau du Maître, et l'Infinit des possibilitées qui s'ouvriraient lentement devant elle. L'Espoir et l'Infinit eurent vite raison de l'Impossible. Chez les marchombres, Impossible est mort depuis longtemps.

Lily fit un autre pas dans le noir. Un tout petit pas, hésitant, timide, inquiet. Mais elle se reprit vite. Un sourire étira ses lèvres fines à l'idée qui lui avait traversé l'esprit. Elle s'était imaginée en train d'imiter le Maître, et de tenter d'évoluer dans l'obscurité comme lui. Un Eléphant jouant le rôle de la Souris, du mauvais théâtre.

Mais après tout, pourquoi pas. A force d'imiter la Souris, l'Eléphant finirait bien par avoir son pas léger, presque imperceptible. Ils devait juste travailler beaucoup. Lily ferma les yeux, pour se concentrer. Cela ne servait à rien, ce n'était qu'un réflexe, mais qui l'aidait malgré tout. Elle avanca un pied, puis l'autre.

Tenter de se mouvoir sans bruit, et sans crainte. S'imprégner du Noir, c'est ce qu'avait dit le Maître. Jouer avec le Noir. Comme un marchombre. Lily tentait de contrôler sa respiration, ses gestes, sa vitesse. Elle redécouvrait son corps, et s'adaptait au Noir. La jeune fille repoussa son imagination. Ce qu'elle voulait, c'était évoler dans la réalité. Et, tant bien que mal, elle bougeait, frôlait, touchait, sans faire de bruit. Et surtout, toutes ses peurs s'étaient envolées, dissoutes.

Bonjour Lily !

Tout me semble parfait, dans ta fiche, pour être validée il te faudrait donc changer ton avatar pour prendre une photo d'une actrice, chanteuse mannequin, enfin qui tu veux qui ne soit pas un dessin en fait ^^


Pense bien à le mettre à la bonne taille aussi, 175 pixels de largeur ^^

Bon courage !

-RV-

Voilà, j'ai mis un avatar fait vite fait en attendant que ma commande soit prise ^^