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 [THEME] Table des Serdaigle

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Le Choixpeau Magique
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Le Choixpeau Magique


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MessageSujet: [THEME] Table des Serdaigle   [THEME] Table des Serdaigle EmptyLun 10 Jan - 12:45

Si vous êtes sage et réfléchi
Serdaigle vous accueillera peut-être
Là-bas, ce sont des érudits
Qui ont envie de tout connaître


Tous vos posts de plus de 500 mots dans ce sujets feront gagner 5 points à Serdaigle, et 10 points s'ils font plus de 1000 mots !
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Persée Duchâtel
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MessageSujet: Re: [THEME] Table des Serdaigle   [THEME] Table des Serdaigle EmptyLun 17 Jan - 14:44

[J’inaugure la table des Serdaigle ! (Où je dois être tout seul, d’ailleurs, non ?) N’étant pas sûr de savoir ce qu’est exactement un thème, je poste ici un genre de RP simple sur ce qui est susceptible de se passer un soir de festin de début d’année à la table de Rowena. Si je suis à la ramasse, faites-le moi savoir ! 1326 mots effectifs.]

- SERDAIGLE !

Persée sursauta. Il ne s’était pas aperçu que les mots du Choixpeau magique retentissaient aussi fort dans la Grande Salle, et avait soudain l’impression d’émerger, comme si les minutes précédentes s’étaient déroulées sous l’eau, étouffant cris et applaudissements. Le son des acclamations qui s’élevaient d’une des quatre tables face à lui le heurta avec la force d’un hippogriffe déchaîné, et il enleva précipitamment le chapeau mité pour rejoindre les bancs où s’alignaient déjà des élèves en robe noire, sur lesquelles brillaient des écussons bleu et bronze où se détachait un aigle.
La distance entre le tabouret à trois pieds et la table de Serdaigle lui parut incroyablement longue, bien que personne ne s’intéressât plus à lui maintenant que le professeur MacGonagall avait appelé un autre des nouveaux qui patientaient dans la longue file, et il éprouva une profonde sensation de soulagement lorsqu’il prit place en face d’un garçon et d’une fille qui semblaient aussi désorientés que lui. Il ne se rappelait plus de leurs noms, mais leur adressa un coup d’œil suivi d’un vague sourire.
Ses yeux bleus examinèrent un instant les élèves plus âgés, qui continuaient à fixer le Choixpeau, les assiettes et les gobelets d’or, puis il reporta son attention sur le professeur MacGonagall, dont le chignon serré brillait à la lueur des torches de la salle. Cependant, il regardait sans voir, et pensait plutôt au plaisir qu’il aurait pu ressentir si seulement sa sœur avait été là, pour partager cet instant avec lui. Dans sa tête, il traçait silencieusement les mots de la lettre qu’il lui enverrait le soir même, pour lui parler de sa première journée et lui demander un compte-rendu détaillé de sa rentrée à Beauxbâtons. Il eut un léger malaise en regardant l’espace vide à côté de lui, sur le banc, mais, à bien y réfléchir, il doutait qu’elle fût allée dans la même maison que lui, quand bien même elle aurait choisi d’étudier en Angleterre. Connaissant Perséphone, elle aurait plutôt été répartie chez les Gryffondor, avec son tempérament fougueux et son impétuosité.
En parlant de Gryffondor… Sur son banc, Persée eut un léger sursaut – encore un. Il avait été perdu dans ses pensées pendant plusieurs minutes, et il venait juste de remarquer que les acclamations habituelles, lorsque chaque nouveau venu était réparti, avaient changé de nature. En fait, elles étaient maintenant encore plus bruyantes que la moyenne, et Persée releva la tête à temps pour voir un petit garçon aux cheveux bruns s’asseoir, avec une expression de soulagement encore plus marquée que ne l’avait été la sienne, à la table des Gryffondor. Il regarda frénétiquement autour de lui pour saisir, au milieu des sifflets et de la rumeur grondante des conversations de ses voisins, quelques commentaires :

- Harry Potter… Gryffondor… Vous-Savez-Qui… Poudlard ?

Ainsi, Harry Potter était à Poudlard ? Perséphone allait en être malade, lorsqu’elle recevrait son hibou. En face de lui, les deux autres première année échangeaient des coups d’œil entendus et parlaient à toute vitesse, jusqu’à ce que le regard étincelant que Minerva MacGonagall posa sur eux les fasse taire. Les conversations que les élèves échangeaient à voix basse s’éteignirent au fur et à mesure que le professeur MacGonagall toisait les tables, ses sourcils noirs froncés d’un air menaçant qui la faisait ressembler à un oiseau de proie. Persée aurait même juré que certains élèves de sa maison, plus âgés, s’étaient tus brusquement et affichaient une mine contrite.
Deux minutes plus tard, il dut se pousser un peu sur son banc pour faire de la place à une nouvelle arrivante, tandis que le professeur MacGonagall remportait le Choixpeau et que les certains élèves étouffaient des rires lorsque qu’Albus Dumbledore les invita à partager le festin de début d’année.
Mentalement, il fit les scores qui détermineraient qui, d’entre lui et Perséphone, aurait choisi la meilleure école. Dans son cas à lui, il vivait en Ecosse, dans un château qui, quoique majestueux, devait sans doute être investi par les courants d’air et réserver bon nombre de surprises – pas toujours bonnes – aux nouveaux arrivants. Perséphone, elle, devait sans doute être la pensionnaire d’un palais dans le Sud de la France, comparable au château de Chambord que son père les emmenait voir au moins une fois par an, pour les beaux jours. Un point pour Perséphone. Ah, mais lui avait le privilège d’avoir Harry Potter et Albus Dumbledore respectivement comme condisciple et comme directeur. Un point pour lui.
Puis son regard s’égara sur les plats qui s’offraient et à lui, et bien que tout lui parût succulent, il dut concéder un nouveau point en faveur de sa sœur, car rien ne pouvait concurrencer, à son humble avis, la gastronomie française.
Il fut interrompu dans ses comptes par l’apparition à ses côtés d’une belle femme, austère dans sa robe gris perle, dont la consistance vaporeuse ne laissait aucun doute quant à sa condition de fantôme. Persée sut aussitôt que ce devait être la Dame Grise, dont sa mère lui avait souvent parlé lorsqu’elle leur racontait, à lui et à sa jumelle, des anecdotes sur ses études à Serdaigle. Helena Serdaigle adressa aux première année un sourire mélancolique, et les élèves les plus âgés la saluèrent, puis continuèrent à deviser avec entrain :

- Regarde-ça, disait gaiement l’un en sortant de sa poche un petit flacon. Philtre de Paix. J’ai réussi à en fabriquer pour convaincre ma mère de me laisser aller au match entre les Flèches d’Appleby et les Frelons de Wimbourne…
- « Philtre de Paix,
grinça son voisin avec un sourire, la voix doucereuse. Destiné à calmer l’anxiété et à apaiser l’agitation. »

Les élèves les plus proches éclatèrent de rire.

- Excellente imitation, on croirait que c’est lui ! jura une jeune fille en jetant un coup d’œil à la table des professeurs, où l’un des enseignants, aux cheveux longs cheveux noirs, était assis à côté d’un homme enturbanné et visiblement nerveux.
- Epouvantablement difficile, commenta un autre en fixant le flacon comme s’il n’y croyait pas. Comment as-tu réussi ? Même Percy Weasley a du mal…
- Tu te rappelles de ma sœur ? Eh bien, elle est membre de la Très Extraordinaire Société des potionnistes. Inutile de te dire qu’elle aussi avait très envie de voir le match…
- Alors, elle t’a filé un coup de main ?
- Exactement. Superbe match, par ailleurs, dommage que tes parents n’aient pas voulu te laisser y aller.
- Tu sais comment finissent en général les matches entre les Frelons et les Flèches. A coups de duels ! C’est dans ces moments que je regrette que mes parents ne soient pas Moldus et totalement naïfs…


Un peu plus loin, des élèves un peu plus jeunes, sans doute en troisième ou quatrième année, parlaient entre eux de leurs options :

- Oui, j’ai pris Arithmancie, mais ma mère voulait que je sorte un peu de mes bouquins pour respirer de l’air frais et elle m’a obligée à prendre aussi Soins aux Créatures Magiques…
- Moi, j’aurais bien voulu prendre les Soins aux Créatures Magiques, mais il paraît que le professeur Brûlopot fait vraiment peur…
- Oui, un cinquième année m’a dit qu’il était amputé de partout depuis qu’il avait eu un différend avec un dragon. Alors j’ai pris Etudes des Runes…


Après une vague hésitation, Persée fit passer parmi le bout de la table, où les première année se dévisageaient avec curiosité, un plat de gratin qui fit l’unanimité, échangeant avec eux quelques mots, pour la plupart des remarques sur leurs noms, leurs familles, leur maison, leurs professeurs, et étouffant parfois des rires lorsque des bribes de conversations de leurs aînés parvenaient jusqu’à eux. Il jeta un coup d’œil au ciel magique au-dessus d’eux. Le soleil se couchait et les premières étoiles piquetaient le ciel mauve. Mentalement, Persée repéra la constellation de Pégase et, un peu plus loin, celle d’Andromède et eut un bref sourire. Quoi que puisse en dire Perséphone, Poudlard, c’était très bien.

(1328)


Dernière édition par Persée Duchâtel le Lun 7 Fév - 19:29, édité 1 fois
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Eileen Nic Aonghusa
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MessageSujet: Re: [THEME] Table des Serdaigle   [THEME] Table des Serdaigle EmptySam 29 Jan - 22:48

Nombre d’enfants de moldus auraient pu s’interroger, en voyant le château, le lac, les barques qui avançaient seules… Beaucoup se demandaient si c’était là que commençait la magie, ou si, déjà, le train qu’ils avaient pris, était bien magique lui aussi… Il fallait avouer que pour trouver l’entrée de la gare, il fallait être étrangement averti… traverser un poteau, les yeux fermés (ou ouverts, pour les plus téméraires) n’était pas si simple à faire que cela… Pourtant, Eileen, une vraie née moldue comme Poudlard en voyait tous les ans, ne s’était pas autant interrogée depuis qu’elle avait reçu sa lettre. En réalité, elle avait toujours cru à la magie. Elle avait toujours été sincèrement touchée par la beauté des écrits celtiques, elle cherchait, dans les bois, sylphes et elfes, fées et gnomes… Quand elle plongeait son regard dans les lacs, ce n’était aucunement son reflet qu’elle voulait contempler, mais des ondines et sirènes, qu’elle espérait entrapercevoir… Aussi passer à travers un poteau, posséder une baguette magique et se trouver dans des barques qui avançaient sans que personne n’ait besoin de ramer ne la choquait pas plus que ça. Elle était seulement émerveillée par le spectacle qui s’offrait à elle. Radieuse, la petite rouquine laissait ses prunelles se promener comme bon leur semblait dans la noirceur de la nuit, survolant la surface lisse du lac.

Tous les autres nouveaux élèves prenaient le chemin du lac, à ses côtés. Pensive, elle s’interrogea sur le trajet que pouvaient emprunter les élèves plus âgés… Elle avait lu quelques passages de L’Histoire de Poudlard qu’elle avait trouvé chez Fleury et Bott, hélas, le livre était bien trop cher pour elle (surtout que ses parents avaient dû dépenser une petite fortune pour toutes ses fournitures !). Evidemment, elle avait pris tous ses livres d’occasion. Son chaudron l’était aussi. Les ouvrages qu’elle avait avec elle étaient usés et certains (pour ne pas dire presque tous) avaient des dessins et écrits qui se promenaient sur leurs couvertures et dans les pages… laissant deviner que le propriétaire s’était grandement ennuyé *étrangement, le livre d’Histoire de la Magie était le plus abîmé de tous…*. L’uniforme que portait la jeune irlandaise était un peu trop grand pour elle. La jupe était maintenue à bonne hauteur grâce à des bretelles et les manches blanches de sa chemise étaient retroussées. Sa robe de sorcière, enfilée par-dessus son uniforme était elle aussi trop grande pour elle (en prévision de sa future croissance, sa famille avait préféré prendre un peu grand pour que la tenue dure le plus longtemps possible…). Ses manches et bas de robe avaient donc des ourlets et une pièce (noire, qui se confondait donc dans le tissus de la robe) avait été cousue au niveau du coude droit de la sorcière.

Nullement gênée par sa tenue, clairement achetée d’occasion, la rouquine souriait en observant son environnement direct. Jamais, Eileen n’avait été gênée par les petits moyens financiers de ses parents. L’argent n’avait aucune importance. Les vêtements ne comptaient guère, ce qui importait, c’était la connaissance, la magie, et la beauté naturelle… La nature avait ce pouvoir de captiver la jeune fille. Sauvage et libre, elle passait ses journées à courir à travers bois et champs, alors qu’elle était encore chez elle… Voyant l’immense lac s’étendre sous ses yeux et le parc qui s’annonçait doucement, elle se sentait revivre. Elle avait longuement craint de manquer d’air dans cette école… Finalement, elle descendit de sa barque et, avec les autres nouveaux élèves, rejoignit le grand hall… Une altercation eut alors lieu entre un petit sorcier blond et un brun… Un roux se trouvait avec le brun et semblait ne pas être apprécié par le blond… Instantanément, la rouquine fronça les sourcils, le ton du sorcier blond ne lui plaisait guère et lui faisait… presque peur, oui… Elle frissonna, et l’altercation prit fin. Les élèves autour d’elle chuchotaient… Il paraissait qu’ils allaient tous êtres répartis dans des ‘maisons’ différentes et que pour savoir où ils allaient aller, ils allaient devoir se battre contre un dragon… idée qui déplaisait fortement à Eileen. Non pas par peur de la créature, mais tout simplement parce que l’idée de se battre la répugner. Surtout quand il s’agissait d’un combat aussi… inutile ! Le dragon ne lui avait rien fait ! Enfin, elle était tout de même sceptique… Les élèves ne pouvaient pas se battre alors qu’ils ne connaissaient rien en magie… Si ? o_O

Finalement, une femme d’un âge certain vint voir les élèves et expliqua ce qui allait se passer… Puis le groupe entra dans une immense salle au plafond indéfini… Le ciel était magnifique et Eileen imita bon nombre de ses camarades en admirant ce ciel qui servait de plafond… Se mordillant la langue, elle esquissa un sourire, ravie. Tout était… si formidable, alors qu’elle n’avait même pas passer une seule journée dans l’immense château qui serait sa demeure à présent… D’ailleurs, à ce sujet, elle craignait de se perdre, elle avait toujours vécu dans une toute petite maison, et là, il y avait bien plus de pièces que de maisons dans son village ! Oubliant son inquiétude, elle admira le charme du Choixpeau opérer… La chanson, puis le début des répartitions… (pas un seul dragon en vue, soit dit en passant…). Quand elle fut appelée, la rouquine partit vers l’étrange tabouret installé en plein milieu de l’estrade et s’assit, enchantée, laissant le professeur McGonagal poser le choixpeau sur sa tête. Il tomba lourdement sur ses yeux, cachant alors la vue de la Grande Salle à la jeune fille. Ses jambes croisées, elle écouta sans grand étonnement le choixpeau lui parler. Seul un sourire plus large encore vint se dessiner sur son visage, tandis que le vêtement magique réfléchissait… Il avait parlé de la maison aux couleurs chaudes… pas le lion, le blaireau… Oui, il hésitait avec cette maison et celle avec un aigle (Eileen n’était pas très sûre des noms). Après un instant d’hésitation encore, quelque chose rugit dans la Grande Salle :

« SERDAIGLE ! »


Des applaudissements retentirent alors dans une direction donnée : une table bleu et bronze attendait la jeune fille rousse, hurlant pour fêter son arrivée dans sa nouvelle maison… sa grande famille sorcière… Rougissant de plaisir, la sorcière posa le Choixpeau sur son tabouret d’origine et rejoignit la table, prenant place à côté des élèves de son âge qui venaient d’être répartis… A sa droite se trouvait une fille d’origine asiatique, et un garçon brun était sur sa gauche. Elle apprit assez rapidement leurs noms respectifs : Su Lee et Michael Corner. En face d’elle se trouvait un autre garçon, châtain aux yeux bleus. Puis le repas débuta, une fois que chaque élève fut réparti… Eileen fut enchantée, quand elle vit les plats apparaître devant elle. Elle n’avait jamais vu autant de nourriture autour d’une aussi grande table… Même quand on faisait les bals entre villages, il n’y avait pas autant de nourriture… C’était impressionnant… Tout ce choix ! Elle n’était pas sûre de bien tout connaître… Mais quand son voisin d’en face tendit un plat de gratin, elle le remercia et se servit, comme les autres.

Pensive, elle observait le plafond enchanté, et réalisa au bout d’un court instant que son voisin d’en face (Persée) faisait de même. Posant alors ses prunelles, vert d’eau ce soir là, sur le sorcier qui lui faisait face, elle l’interrogea, piquée par la curiosité :

« Tu crois qu’on apprendra à faire ça, nous aussi ? »


Elle parlait du ciel (enfin, plafond, il n’était pas aisé de faire la différence en de pareille circonstances !). Ses iris étincelaient de curiosité et de passion. Jamais elle n’avait été autant dans son élément, elle qui venait d’un monde purement moldu mais bercé par la magie des contes de fée… jamais… Excepté, peut-être, lorsqu’elle cherchait les êtres magiques dans les bois… Sa voisine (Su) lui parla alors de la taille du château et Eileen acquiesça, partageant l’avis de la jeune asiatique :

« Oui, ça a l’air immense… J’espère qu’on nous donnera des plans, juste le temps qu’on s’habitue à tout ça… je n’ai jamais été dans un château encore entier, jusqu’ici… Et vous ? »


Cette question se posait à l’ensemble des premières années qui parlaient (plus ou moins) avec elle. Oui, Eileen avait souvent vu des ruines de château, s’y aventurant, le cœur léger… mais jamais encore elle n’avait vu un si grand et beau château dans lequel on pouvait vivre… Pis, elle ne pensait pas pouvoir, un jour, y mettre les pieds… Donc y vivre était certainement pas envisageable.



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Stephen Cornfoot
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MessageSujet: Re: [THEME] Table des Serdaigle   [THEME] Table des Serdaigle EmptyLun 7 Fév - 19:51

- Aïe ! pesta William d’un ton réprobateur lorsqu’un jeune garçon aux cheveux blonds et lisses, à la peau aussi pâle que lui, mais dont les yeux étaient d’un gris froid plutôt que noisette, l’écarta d’un coup d’épaule pour se faire une place à la tête de la longue file des nouveaux.

Le demi-géant que Will avait entendu un petit brun non loin de lui appeler Hagrid les avait fait rentrer dans une pièce exiguë réservée aux Première Année qui attendaient fébrilement d’entrer dans la Grande Salle pour leur répartition, après la traditionnelle traversée du lac en barques. A présent, la sorcière au visage sévère venait de les quitter et la rumeur des chuchotements enflait parmi les nouveaux. Certains avaient le visage rouge d’excitation, d’autres, au contraire, semblaient plus pâles que la mort et donnaient l’impression qu’ils allaient s’évanouir à tout instant. William n’avait aucune idée de la pigmentation actuelle de sa peau, mais il sentait en revanche très bien le tremblement qui agitait ses doigts et son cœur battant à tout rompre comme s’il venait de courir. Sa respiration, sous l’effet du trac sans doute, se faisait plus courte et il dut se forcer à la modérer pour ne pas céder à la panique qui transpirait, presque palpable, dans les voix et les yeux de la plupart de ses camarades.
Cependant, il y en avait certains qui n’étaient guère angoissés, songea-t-il en portant son regard sur le garçon blond qui l’avait bousculé. Celui-ci jetait des clins d’œil à ses deux acolytes et s’amusait à émettre entre ses dents des sifflements reptiliens. William se mordit la lèvre et préféra observer le mur tout à loisir. Une longue lézarde y courait, et elle aussi avait la forme d’un serpent ondoyant. La gorge de William s’assécha.
Il avait refusé d’y songer, lorsqu’il était encore au Manoir Cornfoot. Chaque fois que la conversation ou que ses pensées s’étaient égarées du côté de sa future maison, il s’était arrangé pour les faire dériver vers un autre sujet, moins dangereux, ou s’était employé à se plonger dans un livre qui lui changerait les idées – Histoire de la Magie, de Bathilda Tourdesac, s’était notamment révélé fort utile pour assommer son esprit de façon tout à fait satisfaisante.
Mais à présent, alors qu’il savait que dans un peu moins de dix minutes, peut-être même cinq, il trouverait une réponse à sa question, il ne pouvait empêcher son esprit de classer en différentes catégories les « pour » et les « contre ». Il n’avait pas l’âme d’un Gryffondor, c’était certain, et sans doute pas non plus celle d’un Poufsouffle. Mais Serpentard et Serdaigle… Il se souvint avec une acuité déroutante des paroles sèches de sa mère, lorsqu’elle et son Serpentard s’étaient disputés – comme cela arrivait souvent à la maison, en dépit de la profonde affection qui les liait : « Je refuse, tu m’entends, Arthur, je refuse qu’on fasse de mon fils un de ces aristocrates qui considèrent les Moldus comme du bétail ! » Ce genre de mentalité était fréquent à Serpentard, où se retrouvait la plupart des familles fidèles à leur Sang-Pur. Que dirait sa mère si le Choixpeau décidait qu’il serait bon pour lui d’aller étudier sous le blason vert et argent ? Craindrait-elle que certaines attitudes anti-moldus viennent à compromettre la personnalité de son fils, celui qu’elle avait tenté d’armer contre ces préjugés ? Craindrait-elle qu’il change irrémédiablement en quelqu’un qu’elle serait incapable de reconnaître – ou, pire, en quelqu’un qui lui rappellerait sa propre famille ?
William regarda autour de lui d’un air affolé, tentant de reconnaître laquelle de ces jeunes filles était sa cousine Daphné, mais aucune d’elles ne lui rappela un visage familier. Un grand garçon roux et un petit brun échangeaient quelques mots à voix basse, la mine au moins aussi sinistre que la sienne, et il comprit qu’il n’était pas le seul à redouter la répartition.
A nouveau, une porte claqua et le professeur McGonagall, l’air pincé, surgit à leur droite. Elle prononça quelques mots que William, trop occupé à réguler l’adrénaline qui menaçait de lui faire perdre le contrôle de ses pouvoirs magiques, ne comprit pas. D’un même pas – de celui du condamné qui monte à l’échafaud – la colonne d’élèves se mit en route.
C’était la chose la plus terrible qu’on puisse faire endurer à un enfant, songea frénétiquement William tandis qu’ils s’avançaient tous entre deux rangées de longues tables sous les regards curieux des étudiants déjà assis sur les bancs. La distance entre la porte d’où ils venaient d’entrer et la table des professeurs semblait infinie, et lorsqu’enfin ils s’immobilisèrent, Will entendit plusieurs de ses condisciples émettre un plus ou moins discret soupir de soulagement. Cependant, lui ne se sentit pas apaisé le moins du monde lorsque le Choixpeau, sur son tabouret à quatre pieds, entonna d’une voix de stentor la traditionnelle chanson. William n’avait pas besoin de l’écouter pour savoir les qualités qu’il énumérait pour chaque maison respective, et, à nouveau, il lui sembla que la lueur d’une chandelle s’entortillait sur elle-même à la manière d’un serpent.
Lorsque le Choixpeau s’interrompit, il plana sur la Grande Salle un silence si total que plusieurs élèves se demandèrent sans doute s’il ne s’agissait du moment rêvé pour s’enfuir. Mais avant que William ait pu soupeser cette idée ma foi fort séduisante, le professeur McGonagall avait dégainé un rouleau de parchemin, sur lequel, devina William, s’étalait sans doute la liste de leurs noms. Les Première Année échangèrent avec leurs voisins les plus proches des coups d’œil qui oscillaient entre la panique et une certaine assurance.
William eut l’impression de se liquéfier lorsque le professeur McGonagall appela le huitième nom de la liste : « Cornfoot, Stephen ! »
Pour une fois, l’entente de son premier prénom ne lui faisait ni chaud, ni froid, et il suivit le petit Michael Corner sous le Choixpeau, qui lui tomba devant les yeux. Il y eut un silence, puis… :

- Aurais-tu peur de ma décision ? demanda une voix douce à son oreille.

William ne répondit pas. Il se contenta de fermer étroitement les paupières sous le tissu rêche qui les masquait de toute façon.

- Tu es de Sang-Pur, dit le Choixpeau, et tu es… ingénieux.

William sentit en lui une nouvelle bouffée de panique.

- Oh, oh, souffla le Choixpeau, comme s’il venait de découvrir une pépite d’or cachée dans son cerveau, ou au moins quelque chose d’aussi étonnant et satisfaisant à la fois. Oui, tu es un rêveur… Je vois une capacité à l’extraordinaire, je vois beaucoup d’inventivité… des qualités intellectuelles.

Nouveau silence.

- Tu ne réagis pas beaucoup, mon garçon. Non que j’ai besoin de ta réaction pour savoir ce que tu en penses, mais… pourquoi ne dis-tu rien ?
« C’est vous qui savez », songea William avec force.

Il entendit un petit rire.

- Oh, oui, je sais qui tu es… Mais je vois aussi ce que tu as envie de devenir… Ce sont là deux choses différentes, fort différentes en vérité.

Il y eut une pause, pendant laquelle il sembla à William que le Choixpeau se concentrait, puis… :

- SERDAIGLE !

Un tonnerre d’applaudissements s’éleva de la deuxième table à gauche et William, jetant presque le Choixpeau sur le tabouret, alla s’asseoir à côté de Michael Corner et de Terry Boot, qui lui serrèrent la main, de même que plusieurs autres élèves. Les trois garçons échangèrent de brefs sourires ravis et soulagés, et reportèrent leur regard sur ceux qui se tenaient toujours debout. Mais ils ne les voyaient pas vraiment, songea William en regardant d’un air distrait Crabbe, Vincent et Davis, Tracey être envoyés à Serpentard. Ils étaient bien trop ravis d’avoir pu s’asseoir sur ces bancs pour être véritablement attentifs à ce qui se passait à côté d’eux. La table était entièrement silencieuse et un nouvel élève vint les rejoindre sur le banc, où les acclamations l’applaudirent. Rapidement, une jeune fille asiatique et une petite rousse, sans aucun doute née-moldue, à en juger par les regards émerveillés qu’elle posait sur chaque détail de la salle. Enfin, Turpin, Lisa, vint s’ajouter à leur petit groupe de nouveaux et le festin commença.
Jamais, même avec Mattie à la maison, qui était une cuisinière hors-paire, William n’avait vu une telle profusion de plats à une même table (aussi gigantesque qu’ait été cette table). Il se servit d’un peu de tout, notamment d’un plat de gratin que lui tendait le garçon blond en face de lui. Un instant, il se demanda si ce n’était pas lui qui l’avait bousculé dans la file, mais les yeux de celui-là étaient d’un bleu limpide, et non du gris glacé qu’il avait vu dans les prunelles de l’autre.
La fillette rousse ne cessait de bavarder d’une manière que William aurait pu qualifiée d’agaçante si lui-même ne s’était pas trouvé dans un tel état d’excitation lorsqu’il regardait les arcades des hautes fenêtres et les chandelles qui flottaient au-dessus d’eux. Néanmoins, il ne se joignit guère la conversation, se contentant d’écouter et de hocher parfois brièvement la tête. Il avait la très nette impression que les élèves plus âgés les observaient, jaugeant leur capacité à apporter de l’eau au moulin de Serdaigle, mais s’ils se hasardèrent à faire quelques plaisanteries et à poser quelques questions, ils se montrèrent moins insistants que William l’aurait cru. Puis, lorsqu’eurent disparu les derniers vestiges des desserts et que Dumbledore, après avoir brièvement rappelé les points importants du règlement, leur souhaita une bonne nuit, une élève qui devait être en cinquième ou sixième année – sans doute cinquième, puisqu’elle portait sur sa robe un insigne étincelant de préfet – se présenta à eux sous le nom de Pénélope Deauclaire et les invita à la suivre jusqu’à la salle commune. Autour d’eux, tous se levaient et les bancs grinçaient bruyamment sur les dalles, couverts par le bruit des semelles qui martelaient le sol sans interruption. William fut le dernier à se lever et il emboita le pas à ses camarades, qui suivaient la préfète.
Il dut étouffer un rire en songeant qu’ils devaient ressembler à une portée de canetons suivant leur mère en se dandinant à toute vitesse.

[1687 mots]
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MessageSujet: Re: [THEME] Table des Serdaigle   [THEME] Table des Serdaigle EmptyMer 1 Juin - 13:26

Thème Terminé


(Vous pouvez cependant encore poster pour clore vos intrigues, mais ça ne rapportera pas de points)
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