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 [Serdaigle] Stephen W. Cornfoot

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2 participants
AuteurMessage
Stephen Cornfoot
Sage et réfléchi
Sage et réfléchi
Stephen Cornfoot


Messages : 24
Age : 31
Année : 2ème année
Age du personnage : 12 ans

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MessageSujet: [Serdaigle] Stephen W. Cornfoot   [Serdaigle] Stephen W. Cornfoot EmptyVen 4 Fév - 19:21

{STEPHEN WILLIAM CORNFOOT}



IDENTITE

Nom : Cornfoot
Prénoms : Stephen William (préfère généralement être connu sous son deuxième prénom.)
Âge : 11 ans
Année : 1
Poste prédéfini (livre, membre) ? Serdaigle de première année, Sang-Pur (Harry Potter and Me)
Sang : Pur
Baguette : Bois de noisetier et plume de phénix, vingt-sept centimètres, cassante. Idéale pour les sortilèges et les enchantements.


PERSONNALITE

Description physique : Stephen William Cornfoot est un garçon plutôt petit pour son âge, et sa peau pâle piquetée de tâches de rousseur ne l’en fait que paraître plus enfantin. Il est étrange de voir le contraste entre ce teint de porcelaine et les yeux sombres et les cheveux noirs – en général courts, même s’il laissait souvent des mèches lui barrer le front, pour dissimuler en partie ses yeux, mais qui avaient tendance à onduler et à s’épaissir lorsqu’il ne pensait pas à les couper – qu’arbore le petit garçon.
En fait, pour être honnête, ses yeux ne sont pas vraiment sombres. Au contraire, ils sont brillants, d’un noisette intense, d’un marron si éclatant qu’ils en paraissent presque rouges sous certains éclairages, aussi rouges que ses lèvres minces lorsqu’il les mordille un peu trop brusquement, quand il lit un livre ou est plongé dans une réflexion ou une rêverie – ce qui arrive plus souvent qu’on ne peut le croire. Son visage est mince et son nez pointu, rehaussant la courbe de ses pommettes quand il sourit.
Svelte sans être maigre, de constitution apparemment fragile, il n’en est pas moins qu’il reste étonnement résistant à toutes les maladies qu’il est pourtant possible d’attraper lorsqu’on vit dans le climat écossais – peut-être le fait d’avoir eu une mère guérisseuse a-t-il aidé – et que sa vivacité et sa rapidité laissent déjà deviner qu’en grandissant, il se révèlera plus athlétique.

Qualités : Stephen William a toujours fait preuve d’une grande intelligence ainsi que d’une grande curiosité à l’égard de ce qui l’entourait. Comme ses parents, il est très logique dans son raisonnement, et est très proche de sa mère, qui lui apprit à lire et lui a permis d’élargir ses horizons et son esprit, en lui permettant de fréquenter pendant ses plus jeunes années une école de Moldus, se distinguant ainsi des convictions – peut-être un peu restrictives – d’autres familles de Sang-Pur, même s’il ne manifeste pas à l’égard des Moldus un attachement suffisant pour être catalogué comme « traitre à son sang ».
Will est également extrêmement rêveur, passe son temps perdu dans ses pensées, dans ses carnets de notes ou dans ses livres, et a du mal, dans l’ensemble, à se concentrer sur un seul et unique sujet en même temps. Perfectionniste, il aime à s’intéresser à tout, et a toujours sur lui un petit calepin et une plume pour pouvoir noter ce qui lui passe par la tête – citations, histoires, poèmes. A signaler également : un sens de l’humour à toute épreuve, qui s’apparente parfois au cynisme.

Défauts : William, en tant que fils unique, n’a jamais fait l’expérience véritable d’une vie en communauté – en dehors du bref moment où il a fréquenté Saint-Peter, mais comme on le verra, cela n’a pas été nécessairement socialement concluant – et est par conséquent quelqu’un de plutôt solitaire et renfermé sur lui-même. Il arrive même qu’il trouve aux mondes et aux personnages décrits dans les livres qu’il aime tant davantage d’intérêt que ce qu’il peut trouver dans le monde réel. De même, s’il est prompt à la sympathie, on ne peut pas vraiment dire qu’il soit aussi empressé pour ce qui est de l’attachement à une personne en particulier.

Signe particulier (Une cicatrice, une marque quelconque, tatouage) : Une brûlure sur l’omoplate qui évoque la forme d’un triquetra celte.

Histoire (Minimum 15 lignes) :

« Dans l’ensemble, ma vie n’a rien de très palpitant. Ce qu’il faut savoir sur moi tient en peu de lignes : je suis écossais, j’ai onze ans, et je m’appelle Stephen William. Stephen, vu que tous les aînés Cornfoot s’appellent toujours Stephen, et William, qui est mon deuxième prénom, mais que j’utilise comme patronyme usuel, parce que dans l’ensemble, avoir le même prénom que son père, son grand-père et son arrière-grand-père, ça craint. Sincèrement.
Mon père s’appelle Stephen (quelle surprise !) Arthur Cornfoot. Oubliez le Stephen et disons tout simplement qu’il s’appelle Arthur, qu’il est issu d’une famille de Sang-Pur et a fait toute sa scolarité à Serpentard, bien évidemment. Aujourd’hui, il est rentier, mais il occupe aussi un poste – pour passer le temps, dit-il – de notaire au département de la Justice Magique du Ministère, où il est en charge des affaires de propriété et notamment de succession des biens – ce qui est, si vous voulez mon avis, le pire poste que quiconque puisse choisir pour occuper son temps libre.
Ma mère, quant à elle, s’appelle Anna Cornfoot, née Greengrass, et, après avoir fini ses études à Serdaigle, a travaillé en tant que Médicomage à Sainte-Mangouste jusqu’à ce qu’elle rencontre mon père et qu’elle l’épouse – ce qui fait, en y réfléchissant bien, qu’elle n’a pas travaillé très longtemps. N’empêche qu’elle n’a jamais arrêté ses recherches, et qu’elle continue à faire ses expériences à la maison – elle a une véritable passion pour les potions, je ne sais pas pourquoi. Quoi qu’il en soit, elle aussi vient d’une famille de Sang-Pur, avec laquelle elle est fâchée, d’après ce que j’ai compris. Je sais que j’ai deux cousines, Daphné et Astoria Greengrass, les filles de mon oncle Edern, dont l’aînée rentrera cette année avec moi à Poudlard, mais je ne les ai jamais vues – du moins pas de mon souvenir.
Mon père et elle se connaissaient de nom lorsqu’ils se sont rencontrés pour la première fois à un bal masqué pour une œuvre de charité de l’hôpital, et ils se sont mariés un an plus tard. Encore un an après, bam ! je faisais mon apparition dans la maison de maître dans laquelle nous vivons, non loin d’Edimbourg. Enfin, quand je dis non loin d’Edimbourg… C’est-à-dire que le manoir Cornfoot se trouve perdu sur une colline rocailleuse, dans une lande écossaise qu’on pourrait croire hantée – en fait, c’est ce que les Moldus disent, et manque de chance, ils ont raison.

J’ai passé toute ma vie au manoir. Quand j’étais petit, avant qu’elle reprenne son poste à mi-temps en tant que guérisseuse, à mon troisième anniversaire, ma mère me lisait souvent des histoires ; je ne savais pas lire, à l’époque, mais j’aimais déjà beaucoup les images. Quand j’ai eu trois ans et que ma mère s’est lassée de devoir rester à la maison pour me garder – même si elle bénéficiait de l’aide de Mattie, notre elfe de maison – elle a déclaré qu’il était temps pour moi d’aller à l’école. Mon père et elle ont beaucoup discuté – dans ma mémoire, ça ressemble davantage à « se disputer » – à ce propos, à savoir si je devais ou non faire une partie de la scolarité dans une école primaire de Moldus. Maman disait que ça me serait toujours utile, et qu’il était hors de question de faire de moi « un de ces aristocrates qui considèrent les Moldus comme du bétail » (en tout cas, c’est ce qu’elle m’a raconté), et Papa trouvait qu’il était stupide et dangereux pour le Code du Secret Magique de me faire fréquenter une école de Moldus alors que d’un moment à l’autre, mes pouvoirs pouvaient se manifester de façon intempestive, comme pour tous les jeunes enfants.
Mais je crois que l’éducation de Serdaigle de ma mère lui a beaucoup servie, parce que ses arguments, de toute évidence, ont fini par faire plier mon père, et que, quand j’ai eu trois ans, j’ai commencé à aller à la Saint-Peter Nursery of Edinburgh. Je ne dirais pas que c’était la chose la plus amusante que j’ai jamais connue – aller l’école maternelle, je veux dire. J’y apprenais des tas de choses – lire, par exemple, ou compter – mais je me rappelle qu’il m’arrivait souvent de laisser échapper des commentaires sur des sortilèges, et que les maîtres devaient souvent convoquer ma mère, parce qu’ils s’inquiétaient quand à « ma capacité – ou plutôt mon absence de capacité – à discerner le rêve du réel ». Dans l’ensemble, je n’avais pas beaucoup d’amis, en dehors d’un garçon, qui s’appelait Elliott, et d’une autre fille, Catherine, – c’est ce qui se passe lorsque, lors de la première heure de cours, vous dites que le métier de votre mère, c’est de fabriquer des potions et lancer des sortilèges pour guérir les morsures de dragon – mais ça ne me dérangeait pas.
J’ai dû arrêter d’aller à Saint-Peter quand j’ai eu sept ans, à la demande expresse de mon père. C’était ma deuxième rentrée à l’école primaire, et je commençais à prendre conscience de mes pouvoirs magiques : un jour, lorsque j’étais en cours de mathématiques et que j’avais oublié d’apprendre mes tables de multiplication, mon professeur, Mrs. Benson – une harpie authentique, quand j’y repense, et qui prenait toujours un malin plaisir à m’appeler Stephen, bien que je lui ai répété en anglais et en gaélique que je préférais qu’on m’appelle William – m’a tellement hurlé dessus qu’on aurait dit le Spectre de la Mort. J’ai bien rigolé lorsque j’ai fait enfler sans le vouloir une petite souris, qui se cachait dans un trou du mur, et qui passait de temps en temps son museau à l’extérieur pour voir ce qui se passait – surtout lorsque Mrs. Benson criait à en faire trembler les murs. Toujours est-il qu’avant ce jour-là, je ne croyais pas pouvoir rire autant dans une classe de mathématiques (et mes camarades non plus) ; mais c’était avant d’avoir vu Mrs. Benson tourner sur elle-même sur un tabouret, tandis que la petite souris, à présent de la taille d’un rat, courait dans la salle. Je suis bien content que Mr. Hellstrofer, le professeur d’anglais qui nous apprenait la conjugaison, la grammaire et l’orthographe, ne l’ait jamais rattrapée, cette pauvre petite souris, qui n’a pas dû bien comprendre ce qui lui était arrivé.

Depuis ce jour-là, je n’ai plus été autorisé à me rendre en cours, et mes parents ont confié à Mattie la tâche de me surveiller. En vérité, Mattie n’avait pas grand-chose à faire, sinon passer de temps à autre devant la bibliothèque et s’assurer que j’étais bien là.
C’est ça, le véritable intérêt du manoir Cornfoot. Notre bibliothèque. C’est une salle gigantesque avec des murs recouverts d’étagères qui supportent les bouquins les plus poussiéreux et les plus géniaux qui ont jamais été écrits. Je suis souvent tombé en déplaçant l’échelle de bibliothèque le long des étagères, quand les livres que je voulais atteindre étaient trop hauts pour moi, mais je m’en suis toujours sorti sans trop de mal.
Au début, ce n’était pas facile. Je prenais les volumes les plus minces que je pouvais trouver ; ma mère, à ma demande, m’avait fait descendre ses anciens manuels de première année, dont le contenu, certes pas à ma portée, était cependant plus aisé à comprendre que le
Code International du Secret Magique, que mon père avait en trois exemplaires – pourquoi ? Mystère. Mais quand j’avais sept ans, j’avais seulement appris les rudiments de la lecture, et je butais encore sur certains caractères. Le premier livre que j’ai fini était un exemplaire pour enfants des cinq Contes de Beedle le Barde, et La fontaine de la bonne fortune reste mon conte préféré.
Ma mère restait à la maison le matin, et partait à Sainte-Mangouste dans l’après-midi pour revenir à sept heures chaque soir, heure à laquelle mon père revenait lui aussi, généralement harassé par une longue journée de travail, mais toujours intéressé – du moins le prétendait-il – de savoir ce que m’avaient appris mes lectures du jour.
A la vérité, c’est à ceci que se sont résumées les quatre années qui ont suivi ma désertion de Saint-Peter : me lever tard au matin, prendre mon déjeuner, faire ma toilette et m’habiller – bien que des fois, j’appréciasse également de passer ma journée en robe de chambre – pour descendre au premier étage et aller me pelotonner dans un des fauteuils lie-de-vin avec un livre choisi au hasard. Il était particulièrement agréable, l’automne et l’hiver, de voir le givre sur les fenêtres et la lumière dorée passer au travers, tandis que le feu craquait dans la cheminée. En été, je sortais dans le parc, à côté de l’olivier qui pousse près de la mare, et je m’allongeais dans l’herbe, parfois avec un livre, parfois pour regarder les nuages et y découvrir des formes qui m’évoquaient des serpents de mer. C’est à la même époque que j’ai commencé à développer un certain intérêt pour l’écriture – et même si j’adorais écrire mon prénom à la plume, il était tellement plus simple de se servir d’un stylo moldu qui ne tâchait mes vêtements, et qui ne faisait pas pousser les hauts cris à ma mère, lorsqu’elle rentrait avec Papa le soir, et que mon encrier s’était renversé sur ma plus belle chemise.

Néanmoins, quand on passe ses journées à lire parce que vos parents ne veulent pas que vous risquiez d’aller provoquer un cataclysme dans un cours de géographie, et qu’on est coincé seul dans une maison immense avec pour toute compagnie une elfe de maison, on finit par s’ennuyer. Manque de chance pour moi, il a fallu que ce jour précis coïncide avec celui où ma mère avait laissé à mijoter dans son bureau du rez-de-chaussée un Fluide Explosif pour une de ses expériences. J’avais neuf ans quand l’idée m’a pris d’aller faire un tour dans les pièces dont l’accès m’était habituellement interdit quand j’étais seul avec Mattie, et j’avais toujours beaucoup aimé le bureau de ma mère. Car elle était passionnée par les potions, et qu’il flottait toujours dans son bureau ces parfums diffus d’ellébore et de belladone, qu’il y avait partout sur des petites étagères des fluides dans des fioles multicolores. Et ce jour-là, le petit chaudron de cuivre bouillonnait, sous la cloche de verre que ma mère veillait à toujours placer au-dessus de la potion, afin qu’aucun élément ne vienne y tomber – ce qui était, surtout dans le cas d’un Fluide Explosif, particulièrement dangereux. Et lorsqu’on a neuf ans, on ne réfléchit pas toujours aux conséquences de ses actes. Alors, parce que la potion avait de jolis reflets violets et que je me demandais quelle odeur elle pouvait bien avoir, j’ai retiré la cloche de verre qui la protégeait du contact avec l’air ambiant.
Moi qui m’ennuyais, je n’en ai pas eu longtemps l’occasion. J’ai battu une fois des paupières quand un rayon de soleil s’est posé, reflet éclatant, sur la surface mauve, et le faisceau lumineux a également éclairé les grains de poussière dorée qui flottaient dans l’atmosphère et dont certains sont tombés dans le chaudron. J’ai d’abord entendu le bruit de l’explosion, assourdissant, et ensuite seulement j’ai senti la déflagration violente qui m’a soulevé du sol et qui m’a envoyé me fracasser contre les étagères. J’ai senti une fiole de potion se briser au contact de mon épaule gauche et un liquide brûlant couler sur ma peau, rongeant le tissu, envoyant des ondes de douleur dans toute mon omoplate. Puis, il y a eu un claquement de porte et ma mère est entrée – ma chère mère qui avait eu la présence d’esprit de mettre des sortilèges Anticatimini autour de la porte de son bureau et qui avait été avertie à l’instant où je le faisais que quelqu’un venait d’y entrer.
Je me suis réveillé deux jours plus tard dans un lit de Sainte-Mangouste avec mon père et ma mère à côté de moi. J’avais un bandage autour de l’épaule gauche, depuis la clavicule et l’omoplate, et ma peau me tiraillait, comme c’est souvent le cas lorsqu’on utilise de l’essence de dictame. Ma mère a fondu en larmes et mon père m’a sermonné sur ma stupidité et mon manque de réflexion (je crois bien qu’à un moment, il a fait allusion à Gryffondor, mais cela m’a semblé mal à propos). De mon côté, je savais bien que ma curiosité avait été déplacée, mais, l’un dans l’autre, je n’étais pas si mal loti. Certes, je n’ai plus eu le droit de m’approcher dans le manoir d’autres lieux que la mare du parc, la bibliothèque du premier étage, le salon, la cuisine et la salle de bains, sans compter ma chambre (mes parents estimaient qu’il valait mieux que j’évite de me retrouver dans la serre, dont le toit de verre s’ouvrait sur le parc, pour ne pas me retrouver nez à nez avec un géranium dentu ou une mandragore) mais les dommages de cette explosion étaient au final, grâce à l’intervention immédiate de ma mère, très réduits. L’explosion, bien que violente, m’avait simplement soulevé de terre et le seul dommage irréversible était la brûlure blanchâtre qui ornait désormais mon omoplate gauche, là où la potion avait commencé à consumer la chair avant que le dictame n’intervienne et ne répare les dégâts. Un moment, on avait craint que je perdisse un certain pourcentage de mobilité de mon bras gauche, mais la blessure s’était bien résorbée et les muscles avaient réagi de manière satisfaisante. Même la marque n’était pas si hideuse que ça. En l’observant, torse nu, dans le miroir de ma salle de bains, j’avais remarqué qu’elle avait plus ou moins la forme d’un triangle, ou d’un trèfle – ma mère, qui, en plus des potions, est une experte en runes, a prétendu que cela lui rappelait la triquetra celte.
Depuis ce jour, je suis retourné à mes livres ; mes chers livres, bien moins périlleux que tout ce que je pouvais bien trouver dans le bureau de ma mère, que je n’ai plus jamais approché – pas plus que celui de mon père, d’ailleurs, de crainte d’y trouver un
Code de conduite des loups-garous mordeur ou quelque chose dans ce goût-là.

Un peu moins de deux ans plus tard, au début de juillet, un gros hibou est arrivé à la fenêtre de la bibliothèque. Nous recevions souvent des hiboux, au manoir, mais je ne me souvenais pas que l’un d’eux se soit un jour perdu au point de devoir toquer à la vitre de la bibliothèque avec son bec. C’était un bel oiseau, avec des plumes noires et un grand bec doré d’où s’échappaient des hululements impatients. J’ai laissé tomber le livre de Jules Verne dans mon fauteuil et je me suis dirigé vers la croisée que j’ai ouverte en me dressant sur la pointe des pieds. Le hibou a sauté dans la pièce et est allé se poser d’un air important sur le bras du fauteuil en me regardant d’un air impérieux. A nouveau, il a émis un hululement aigu et je me suis approché pour prendre l’enveloppe en parchemin jauni qui était attachée à sa patte. J’ai remarqué deux choses – la première, que c’était mon nom, « Stephen William Cornfoot », qui s’étalait à sa surface, écrit dans une encre verte ; la seconde, que l’enveloppe était cachetée par un sceau en cire qui représentait un étrange blason : un lion, un blaireau, un serpent et un aigle entourant un grand P. »



JOUEUR

Votre prénom/âge : Kim, 18 ans.
Comment avez-vous connu ce forum ? Double-compte de Persée Duchâtel.
Personnalité réservée pour votre avatar : Skandar Keynes (le premier qui me dit que je me foule pas dans le choix de mes avatars et que je les prends tous dans Narnia... aura bien raison.)
Avez-vous bien lu le règlement ? Bien sûr alien


RP

Exemple de RP :

- Maman ! On va être en retard !

Anna Cornfoot leva ses yeux noisette vers son fils unique, qui tenait à la main une grande cage où dormait une chouette hulotte, la tête dissimulée sous son aile. William avait les joues un peu rouges d’excitation, ce qui contrastait avec son teint habituellement pâle. Elle soupira et jeta un coup d’œil à l’horloge qui égrainait ses secondes sur le mur de leur salon.

- William, il est à peine neuf heures. Le Poudlard Express part à onze heures, et en transplanant, nous y serons bien assez vite, ne te fais de souci.

Elle toisa d’un œil critique le pantalon noir, la chemise vaguement froissée que son fils avait choisie et qu’il n’avait pas boutonnée jusqu’au menton.

- De toute façon, j’ai toujours trouvé cela stupide, dit-elle avec un certain agacement. Nous vivons en Ecosse, Poudlard est en Ecosse et nous devons t’emmener à Londres pour que tu reviennes sept heures plus tard en Ecosse.
- Oui, Maman, grogna Will en levant les yeux au ciel. Tu me l’as déjà dit.

Mr. Cornfoot entra dans le petit salon, la Gazette du Sorcier dans une main et une tasse de thé brûlant dans l’autre.

- Il paraît que tu vas entrer dans la même promotion que le petit Harry Potter, lui annonça-t-il en lui montrant d’un signe de tête une brève en page six.

Will ne broncha pas, se contentant de regarder sa mère d’un air insistant tandis que celle-ci s’évertuait à lire l’article que son mari venait de pointer, et finit par prendre son mal en patience, se laissant tomber sur le canapé et sortant d’une sacoche posée à ses pieds un petit livre de cuir repoussé.

- Encore ? s’exclama sa mère.

William émit un grognement approbateur.

- Alfred Tennyson, si tu veux tout savoir, précisa-t-il en tapotant sans y penser de son index la couverture.
- Stephen, lui rappela Anna d’un ton où perçait une pointe de réprobation – à l’entente de ce prénom qu’il détestait, William grinça des dents –, si tu passes ton année le temps le nez plongé dans des bouquins qui n’ont rien à voir avec ton programme...
- Oui, je sais, la coupa William d’un ton tranquille en tournant une page. Je vais finir par perdre contact avec la réalité et je me planterai aux examens de fin d’année. Maman, on en a déjà parlé. Je serai un étudiant sérieux, mais – il tourna une nouvelle page d’un ton absent – je veux aussi m’aérer le cerveau et me consacrer à quelque chose que j’aime.

Joignant le geste à la parole, il sortit de la sacoche un stylo moldu et un carnet de notes dans lequel il s’appliqua à recopier, d’une écriture un peu anguleuse et hâtive, deux vers de Lord Tennyson, et comme « les vrais gourmands lisent en remuant les lèvres, pour déguster les mots », il les répéta pour en savourer la musique, à voix si basse cependant que ses parents ne perçurent pas les mots.
Anna hocha la tête d’un air mi-agacé, mi-résigné et son mari tourna une nouvelle page de la Gazette.
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Le Choixpeau Magique
Boût-de-tissus
Boût-de-tissus
Le Choixpeau Magique


Messages : 744
Age : 35
Age du personnage : A côté Merlin est un bambin !

[Serdaigle] Stephen W. Cornfoot Empty
MessageSujet: Re: [Serdaigle] Stephen W. Cornfoot   [Serdaigle] Stephen W. Cornfoot EmptyDim 6 Fév - 17:10

Travailleur et sérieux, ta place est à SERDAIGLE !


Ta fiche est parfaite ! Il va juste falloir supprimer le "W." de ton pseudo, qui est le second prénom de Stephen, merci ! =)

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[Serdaigle] Stephen W. Cornfoot
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