Does it rock or does it suck...

Daphnée n'avait pas très bien compris pour quelle raison il y avait toute cette animosité entre la maison des gryffondors et celle des serpentards, et d'un autre côté, elle devait bien reconnaître qu'elle n'en avait pas grand chose à faire. Après tout, elle n'était à Poudlard que depuis quelques jours, et bien qu'elle voyait les personnes de sa maison toujours en conflit avec celle des gryffondors, elle ne comprenait pas pour quelle raison ils agissaient de cette façon. Cela ne devait être qu'un conflit comme un autre, après tout... Et du moment que Daphnée trouvait un intérêt quelconque à appliquer cette règle, il n'y avait aucune raison pour qu'elle agisse différemment. Elle avait des amis à Serpentard, et même un petit ami, et de ce fait, elle ne voyait pas pourquoi elle chercherait à agir différemment des autres. Et puis, elle n'avait pas beaucoup d'amis à gryffondor, de toute façon. Entre ceux qui refusaient de lui parler, et ceux qu'elle n'appréciait pas, il n'en restait plus énormément. En réalité, les deux seuls gryffondors qu'elle appréciait, c'était Damon Hemmigway, le triplé de Davel, et Noah Templeton, qu'elle avait rencontré l'été passé sur le Chemin de Traverse. Et en ce qui concernait Noah, elle ne lui avait plus parlé. Elle l'avait croisé quelques fois dans les couloirs, et il l'avait ignorée, alors très franchement, elle n'avait pas envie de chercher à garder contact avec lui.

Les personnes qui étaient les plus importantes pour Daphnée, à Poudlard, se résumaient très facilement à Davel Hemmigway, Raphaëlle et Gabriel Marshall, et Lena Severinov. Elle ne parlait pas à beaucoup d'autres personnes, bien au contraire. Et ce n'était pas grave du tout. En agissant comme cela, les gens voyaient très bien qu'elle n'était pas du genre à parler à n'importe qui. Et, de plus, la personne dont l'avis comptait le plus, pour Daphnée, n'était autre Davel, qui était également celui qu'elle connaissait depuis le plus de temps. D'ailleurs, elle avait rendez-vous avec, et elle devait le rejoindre dans le parc de l'école. Elle se dépêcha de sortir de la salle commune à l'heure convenue, et en peu de temps elle se trouva à l'extérieur du château. Elle se dépêcha d'arriver à l'endroit convenu, un banc près du parc, et elle vit qu'il n'était pas encore là.

La jeune vert et argent patienta donc et après tout juste quelques minutes, elle le vit arriver. Elle se leva et avança vers lui avec un grand sourire, et elle déposa un rapide baiser sur ses lèvres, quand elle se trouva à côté lui.

- Salut, comment ça va ?

Elle lui fit un nouveau sourire.

- Comment s'est passée ta journée ? Je n'ai pas vu cette petite peste de gryffondor de la journée, et je ne m'en porte pas plus mal, bien au contraire... J'espère qu'elle a comprit que je n'ai pas envie de la voir sur mon chemin...

Daphnée en voulait à Jenna, et ce n'était pas peu dire, bien au contraire ! Elle avait fait tomber Daphnée en plein milieu de la grande salle, le jour de la rentrée et depuis, la jeune serpentard la détestait. En réalité, si elle avait si mal prit la chose, c'était surtout parce qu'elle avait été humiliée. Elle n'était même pas à Poudlard depuis vingt-quatre heure qu'elle avait déjà été humiliée, et c'était une chose qu'elle ne supportait pas du tout.

- Mais ce n'est pas le sujet ! Elle n'en vaut pas la peine.

Invité

La rentrée était d’ores et déjà passée, elle avait été rapidement assimilée, et la venue de Potter à Poudlard n’avait pas vraiment changé grand chose pour le cinquième année. Quoi que, il l’aurait bien martyrisé lui aussi, en plus il avait eut la très bonne idée (ironie inside) de devenir ami avec un de ces traitres à leurs sang de Weasley... Ouais, Potter cumulait à peine était-il arrivé à Poudlard ! Gryffondor et les Weasley, ça faisait généralement des ravages dans une vie sociale ! Ce n’était pas pour rien que cette famille était la risée de tous les Sang-Pur ! Enfin bref. Il avait déjà ses petits souffre douleurs, et il les aimait tellement qu’il ne comptait pas vraiment les abandonner pour se donner à mille pourcent sur Potter. Non, il laissait cela à l’héritier Malefoy qui était venu grossir les rangs des Serpentard, à la joie de ces derniers. Oui, car si même les plus vieilles familles de Serpentard commençaient à changer de maison, ça ne risquait pas d’améliorer les relations entre les maisons !

Aujourd’hui, une semaine était passée, ou presque. La première semaine de cours était terminée en tout cas, et il était temps de se reposer. Ce qui n’était pas mauvais à prendre, car même si les cinquièmes années n’avaient pas encore trop de devoirs, les professeurs les avaient déjà tellement soulés avec les BUSEs que Davel préférait tout faire de son week-end à part bosser. Et si les cheveux de sa mère se hérisserait sur son crâne si elle le savait, comme elle n’était pas là, il en profitait. Et là, il allait en profiter en voyant sa copine ! D’ailleurs, quand il arriva dans le parc, il pu remarquer qu’elle était déjà là. Bon, c’était déjà ça, elle ne s’était pas perdue !

«Salut toi...»

Davel attrapa la blonde par la taille et l’embrassa. A vrai dire, quand on se rappelait comment ces deux là s’étaient rencontrés, et bien il était bien compliqué de croire que maintenant, ils sortaient ensemble... Mais tel était le cas, et autant le dire tout de suite, si quelqu’un n’avait pas compris que la nouvelle élève était SA nana à lui, et que les autres mecs n’avaient pas intérêt à la toucher... C’était que la personne en question était sacrément débile, se coupait de toute relation sociale ou se la jouait ermite...

«Ca a été. Une journée banale quoi...»

Bah ouais, Davel lui, il était rodé maintenant avec les journée à Poudlard ! Et entre les cours et les repas, il ne fichait pas grand chose à côté. Enfin, si, il faisait un peu de sport, il courait régulièrement, et comme la Salle sur Demande pouvait lui apporter tout ce qu’il désirait, il lui arrivait parfois de demander une salle de sport, histoire de... Et puis au moins, comme ça, il pouvait continuer à s’empiffrer de bonbons et de gâteaux entre les repas et pendant les repas ! Cependant, alors que sa petite amie lui parlait de Jenna, alias la souffre douleur de Davel, celui-ci pensa que c’était pile le bon moment pour expliquer les règles cruciales de Poudlard. Car Daphnée venait d’arriver, alors même si elle copiait son comportement sur celui de ses petits camarades... Mieux valait qu’elle soit bien au courant de touuuutes les règles complexes qui régissaient le château !

«En parlant de ça. Il ne faut pas que tu parles à ces abrutis de Bouffondors. Ce sont des imbéciles profonds, et crois moi, ils ne sont bons à rien pour l’avenir !»

Non, Davel n’était pas du tout pro-Serpentard, loin de là ! Bien au contraire, il prônait les contacts humains entre Gryffondor et Serpentard, et entre Sang-Pur et Moldus... Oui, bon, il était clair que tout ça, c’était du pipeau, Davel trouvait réellement que toutes les autres maisons étaient inférieures à celle de Serpentard. Et il en était donc de même pour chacun des élève n’étant pas à Serpentard. Sauf ses frères, cela va de soit !

Autre Messages : 232 Age : 17

Il faisait assez froid et l’air transmettait parfaitement les messages. C’est ainsi qu’en évitant une bavboules, le gryffondor qui était alors en train de se pavaner en se moquant de Severus Rogue ne put s’empêcher de se retourner outré : comment ces vils serpentards parvenaient ils à critiquer encore sa maison alors que Harry était avec eux ? Le jeune deuxième année ne comprenait pas. D'ailleurs, il n’était pas le seul, car ses amis s’étaient levés pour le rejoindre. Il avait alors suffi que de quelques mots : « Prêts ? Parés à tirer ? Go ! ». Ainsi, les coudes se plièrent, faisant voler des bavboules en l’air. Beaucoup ratèrent leurs cibles, mais un parvint sur la tête du serpentard qui les avait critiqués. Ainsi, le serpent était couvert de cette substance gluante et visqueuse si ennuyante à enlever dont les bavboules étaient constitués. Les jeunes gryffondors se félicitèrent alors avant de faire des signes ostentatoires envers les « grands » serpentards… D'ailleurs, ils préférèrent ne pas s’attarder vu la taille de ceux-ci et filèrent en courant vers le château, oubliant leurs devoirs sur place dans la précipitation. Ils le réaliseraient bien plus tard, mais ne regretteront jamais d’avoir protégé la réputation de leur maison.

Daphnée écoutait Davel avec beaucoup d'attention et essayait de comprendre pourquoi il y avait rivalité entre les maisons. Ce n'était pas qu'elle ne comprenait pas, mais plutôt, ce qui l'embêtait, c'est le fait qu'elle ne voyait pas où se trouvait l'intérêt dans tout ça. Daphnée regardait toujours où se trouvait son intérêt, et elle décidait ensuite. Là, elle devait bien reconnaître qu'elle ne comprenait pas trop. Daphnée y réfléchissait, et pourtant, personne n'y gagnerait rien. « Okay.. », dit-elle distraitement. « Je veux bien être d'accord avec toi... Cependant... Je ne vois pas quel est le but de tout ça... Qu'est-ce qu'on y gagne ? », demanda-t-elle directement. « Je veux dire, tu as évolué comme ça depuis tout petit et moi... Je n'ai pas évolué de la même façon... Je ne pensais même pas venir à Poudlard un jour... En fait, je n'aurais jamais pensé avoir quoi que ce soit à voir avec cette école... A Beauxbâtons, on n'a ni maison ni rivalité... ». Daphnée ne mentionnait bien évidemment pas les rivalités qu'il existait pour se départager la popularité et ce genre de chose. « Ou plutôt il n'y a pas de rivalité comme celle qu'il y a ici... ». Et de toute façon, ce n'était pas important du tout. « Les rivalités entre Gryffondors et Serpentards, c'est une question de fierté ? Ca me suffit de toute façon. »

On devait tout de même reconnaître que Daphnée était un peu sceptique par rapport à toute cette histoire de rivalité. Cependant, elle n'y fit pas plus attention que ça, de toute façon, elle se fichait des gryffondors, il n'y avait que Noah qu'elle appréciait, et en fait il ne voulait pas lui parler, certainement parce qu'elle était chez les vert et argent. Et elle n'en avait rien à faire. Elle l'ignorait elle aussi. C'est à ce moment que Daphnée vit une étrange boule tomber près d'elle. Elle regarda et elle vit un peu plus loin des élèves qui lançaient d'autres boules comme celle là. « C'est quoi votre problème ? », leur demanda-t-elle, acide et menaçante. C'est au moment où elle les vit partir qu'elle remarqua qu'ils étaient de Gryffondor. « Je vois », dit-elle. Elle refit face à Davel, et c'est à ce moment qu'elle remarqua que son copain n'avait pas été raté par cette attaque de bavboules. Elle fit presque un pas en arrière, surprise et choquée qu'ils aient osé faire ça. Daphnée aurait rit s'il avait été question de quelqu'un d'autre que Davel, et là, elle avait perdu toute expression. Elle lança un regard glacial aux derniers gryffondors qui étaient restés pour voir ce que leurs bavboules donnaient, et elle les menaça du regard. Elle comprenait mieux à présent. Ce n'était pas une question d'avantage, mais une question de principe. « Ils n'ont même pas honte, je suppose... », dit-elle dégoutée.

Invité

Davel poussa un soupir las lorsque Daphnée lui demanda pourquoi il y avait une rivalité entre les Rouge et les Vert. Pourquoi avait-elle besoin d’une explication ?! C’était comme ça depuis la fondation de l’école, il y avait de cela plus de mille ans ! Alors vraiment, ce n’était pas la peine de trouver une explication logique ! Godric Gryffondor et Salazar Serpentard se détestaient, voilà tout ! Pas la peine de chercher midi à quatorze heure !

«Chérie... Je sais que ce n’était pas comme ça en France, mais maintenant tu es ici... Et il vaux mieux que tu fasses comme nous, pour ne pas te faire exclure... Quoi que je ne les laisseraient pas faire...»

Davel approcha le visage de la blonde et déposa un baiser sur les lèvres de cette dernière. Il l’aimait, vraiment, et quand il repensait à leur rencontre, ça le faisait doucement rire. Quant à la haine qu’elle vouait à Jenna, ça aussi ça e faisait rire. Elle était capable d’en détester une, mais toute la maison des Rouge et Or, ça lui semblait impossible... Et pourtant ! Certes, Davel avait son propre frère triplé dans cette maison, mais cela était encore différent. Damon était un mec bien, et il sortait avec une Vipère, dans le plus grand secret, certes, mais tout de même ! Il avait donc de bons goûts !

«Ces Bouffondors sont des imbéciles de première catégorie. Crois-moi, les côtoyer ne te servira à rien... Si tu veux absolument parler à un Gryffondor, choisi mon frère, mais les autres n’en valent pas la peine.»

Alors qu’il parlait tranquillement, expliquant rapidement les choses à sa petite amie, une pluie de petites pierres, semblables à des billes tomba autour d’eux. Enfin, autour d’eux jusqu’à ce qu’une de ces pierres de n’écrasent sur le crâne du Serpentard. Mais quand elle toucha son crâne, la pierre s’éclata, laissant sortir un liquide visqueux et répugnant. Des Bavboules... Ces sales gamins allaient payer cher cet affront ! Car Davel n’était pas du genre à obéir à l’autorité, et quand on lui faisait une crasse, il la rendait généralement au centuple...

«Par Salazar...»

Davel, s’il n’y avait pas eut Daphnée à ses côtés aurait sûrement couru vers ces sales petits mioches pour leur régler leur compte. Il leur aurait bien lancé un sort aussi, un bon Impidementa, ou autre chose qui les ferait amèrement regretter leur geste... Car on ne s’attaquait pas aussi librement à un Serpentard ! Mais pour l’instant, il sentait le liquide de la Bavboule qui l’avait toucher, lentement se répandre sur toute sa chevelure... Et ce n’était pas vraiment une sensation qui lui plaisait. Loin de là même. Adressant un regard à Daphnée, qui s’était un peu éloignée de lui, il leva sa baguette, avant de s’arrêter pour prendre la parole :

«Tu vois, qu’est-ce que je te disais ?! Ils sont tous plus idiots les uns que les autres... Aguamenti !»

Penchant la tête en avant, Davel dirigea l’eau qui coulait de sa baguette sur sa tête. lavant ses cheveux histoire d’être tranquille. Car il n’allait pas rester comme ça jusqu’à ce qu’il rentre au château, et il n’avait pas envie de rentrer tout de suite pour se doucher non plus. Certes, il faisait un peu froid, mais Davel était un grand garçon, robuste et qui n’avait pas peur d’un peu de fraicheur. Lorsqu’il eut fini, il secoua rapidement la tête, puis tenta vainement de recoiffer ses cheveux. Tant qu’ils seraient mouillés, il ne réussirait pas les coiffer correctement. Enfin, au moins, il était maintenant à nouveau propre... Mais ces idiots de Gryffondor n’allaient pas en ressortir en un seul morceau, parole d’Hemmigway !

La jeune serpentard sourit au moment où Davel lui dit qu'il ne laisserait pas les autres l'exclure dans n'importe quel cas. Elle n'en attendait pas moins de lui. « Et j'espère bien que tu ne les laisserais pas faire », dit-elle en souriant, et elle posa une nouvelle fois ses lèvres sur les siennes. « De toute façon, il n'y a aucun soucis, je compte pas leur parler plus que ça.. ou leur parler du tout, finalement ». Elle repensa à Noah, un jeune garçon à peine plus jeune qu'elle, dont elle avait fait la connaissance sur le chemin de Traverse il y avait de cela quelques mois, et depuis qu'elle était à Poudlard elle n'avait plus échangé le moindre mot avec lui. Il était à Gryffondor, et c'était très certainement la raison pour laquelle il ne lui parlait plus. « Il y a un Gryffondor à qui j'aurais pu parler mais il ne m'adresse plus la parole, donc je l'ignore du mieux que je peux moi aussi ». Le ton de Daphnée était un peu acide, écoeurée qu'il ait agit comme ça. « Ce n'est qu'un idiot ». Elle était rancunière, et bien qu'elle puisse tout à fait être gentille, elle avait un très mauvais caractère quand quelque chose lui déplaisait et elle ne se gênait pas pour le montrer.

« C'est vrai que ton frère est très gentil », dit Daphnée en réponse à ce que Davel lui disait. Elle ne connaissait pas énormément Damon, cependant elle le trouvait gentil, bien qu'un peu trop vif peut-être. Et en réalité, elle devait bien reconnaître qu'elle ne lui avait jamais beaucoup parlé, quelques fois mais c'était tout. Elle sourit à Davel. « Je discuterais avec lui », affirma-t-elle. « De toute façon, j'ai des amis à Serpentard et cela me va très bien. », lui dit-elle. Il y avait Raphaëlle et Lena que Daphnée appréciaient beaucoup, et puis il y avait Davel, et cela lui suffisait. Il y avait bien évidemment des personnes qu'elle appréciait beaucoup moins, comme Nicolaï, qu'elle ne supportait tout simplement pas et Judicaël, de qui elle se méfiait. Il disait n'importe quoi et elle avait peur que ce qu'il savait, ou tout du moins ce dont il pensait être certain, pourrait ruiner la vie de Daphnée. Et elle ne voulait vraiment pas qu'il en parle. Heureusement, elle avait elle aussi un moyen de pression, elle savait quelque chose qui pourrait lui porter tord, et elle ne se gênerait pas à le dire si il venait à ébruiter ce qu'il avait entendu dire. De plus, elle hésitait à garder ça pour elle et elle voulait de plus en plus en parler à quelqu'un.

« J'ai compris », dit-elle, toujours choquée que des élèves aient pu agir ainsi contre Davel. A plus forte raison quand elle était près de lui. Heureusement que ce n'était pas sur elle que les bavboules étaient tombé. « Et donc, tu comptes faire quoi, maintenant ? Les pourchasser et les enfermer dans un cachots lugubre jusqu'à ce qu'un préfet ou le concierge passe dans le coin ? Ou te venger en les désignants comme souffre douleur attitré ? », dit-elle le plus naturellement possible. « Je m'en fiche complètement mais au moins que je le sache... et que je puisse prévoir de passer mon après-midi ou du moins une partie, différemment de ce que je pensais.. j'irais voir Raphaëlle un peu plus tôt », dit-elle en souriant. Elle devait voir Raphaëlle en début de soirée pour discuter un peu avec elle, comme tous les jours. « Juste, promet-moi que si tu les désignes comme souffre douleur, ils ne dépasseraient pas ma très chère amie Jenna, hein ? »

Invité

Davel n’était pas du genre jaloux, non, bien sûr que non... En fait, si, il était jaloux comme un poux, surtout quand on touchait à ce qu’il voyait comme sa propriété. Il laissait bien sûr à Daphnée tous ses droits, elle n’était pas non plus son esclave, loin de là, mais il n’admettrait pas qu’elle ait une relation -quelconque- avec un de ces stupides Bouffondors qui ne servaient strictement à rien dans le monde magique, à part ennuyer des sorciers dignes de ce nom et de leur voler leurs places et leurs emplois. Non, Davel n’était pas du tout un pro Sang-Pur, où allez vous donc chercher cela ?! Mais ce n’était pas sa faute à lui... Il était l’aîné des triplés, celui qui avait atterri à Serpentard sans surprendre grand monde, et qui avait la mentalité qu’il fallait pour réussir dans cette maison... Et entouré de ses amis Vert et Argent, on ne pouvait pas dire qu’il s’était amélioré ! Quoi que, il avait réussit à ne pas tuer Daphnée lorsqu’il l’avait rencontré, et voyez où cela les avaient menés !

«Qui est-ce ? Il a fait quelque chose, je dois lui faire comprendre qu’on ne touche pas à ma petite amie ?»

Non, parce qu’il n’allait pas se gêner hein! Si un de ces stupides Gryffondors avait eut le malheur de s’en prendre à Daphnée, il allait trinquer sec ! Le brun ne se gênerait pas le moins du monde, et il se fichait pas mal des préfets -ce Weasley était de toute manière bien gringalet- et de cette auto-proclamée défenseuse des Rouge et Or, cette Prudence Templeton qui se prenait pour la meilleure du monde. Elle était tout aussi stupide que ses camarades, voire peut-être même plus ! Et Si elle cherchait Davel, fille ou pas, elle le trouverait. Il ne lui collerait peut-être pas un poing dans la figure -il avait quelques principes tout de même- mais les sorts par contre, il les lancerait sans remord !

«La vengeance est un plat qui se mange froid très chère... Je leur réserve quelque chose qui doit être mûrement réfléchi !»

Et bien oui... Bien sûr, il n’allait pas laisser ces sales petites vermines sans tirer aussi facilement ! Et il était sûr que dès qu’il serait dans son dortoir, il penserait activement à sa vengeance. Mais pour l’instant, il était avec sa petite-amie, et si leur rendez-vous avait mal commencé, les paroles de la française le surprirent. Le pensait-elle aussi rustre que cela ? Capable de l’abandonner alors qu’ils n’étaient ensemble que depuis quelques minutes, juste pour aller casser la figure à trois pauvres bouffons ?! Et bien, elle était belle la confiance !

«Je ne compte pas te laisser alors qu’on avait prévu de passer l’après-midi ensemble... Tu me prends pour qui ?!»

Un poil indigné par ce que la blonde venait de dire, le brun se laissa tomber dans l’herbe. Malgré le froid, elle était sèche, ce qui état plutôt appréciable. Il saisit la main de sa belle et l’attira vers lui, la faisant tomber sur ses genoux. Il l’écouta parler. Jenna. Davel la connaissait bien, ils se connaissaient depuis leur première année, et ils ne pouvaient pas s’entendre... Leur jeu préféré ? Se balancé des piques en pleine face à longueur de journée !

«Jenna ? Kingston ? Cette fille est une plaie, quoi que cette Templeton n’est pas mal dans son genre non plus...»

Enfin bref, ce n’était pas la peine d’en parler n’est-ce pas ? Ils devaient passer l’après-midi ensemble, et malgré le début mouvementé dudit après-midi, Davel comptait bien changer le souvenir qu’ils commençaient à en avoir.