Severus Rogue Directeur de maison
Messages : 10 Age : 38 Année : 8 Age du personnage : 32 ans
| Sujet: [PROFESSEUR] Severus Rogue Lun 25 Juil - 21:14 | |
| Severus Rogue
[img][/img] | JOUEUR
- Votre prénom/âge: Thomas, 25 ans.
- Comment avez-vous connu ce forum ? Par tourdejeu.net ; un RPG Harry Potter sérieux et dont l'histoire commence ? J'y cours !
- Personnalité réservée pour votre avatar : Alan Rickman... Evidemment
- Avez-vous bien lu le règlement? Oui mais je n'ai pas compris, ça sentait le .
IDENTITÉ DU PERSONNAGE
- Nom: Rogue
- Prénoms : Severus
- Date de naissance : 9 janvier 1960
- Âge : 32 ans
- Année : -
- Poste prédéfini ? Oui
- Sang : Sang-mêlé
- Baguette : 37cm, saule, ventricule de dragon [inventée, à priori inconnue]
- Etat civil : Célibataire
- Votre scolarité : Serpentard 1971-1978 ; professeur de potions et directeur de Serpentard depuis 1981
- Métier : Professeur de potions
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PERSONNALITÉ DU PERSONNAGE
- Description physique : Severus Rogue est un homme très mince et assez grand. La principale caractéristique concernant son physique serait qu'il se moque totalement de son apparence extérieure, en témoignent ses longs cheveux noirs et gras, ses dents peu soignées, peut-être en réaction à son physique défavorable, notamment son nez crochu. Son teint blafard et ses yeux très noirs accentuent l'impression qu'il ne sort pas souvent des cachots où ont lieu ses cours de potions, du moins la journée. Il opte le plus généralement pour des robes noires et amples et se déplace d'un pas rapide qui lui permet d'apparaître fréquemment là où on ne l'attend pas. L'autre évidence concernant le physique de Rogue est qu'il ne sourit jamais, son visage restant fermé en toute occasion, même lorsqu'il fait rire en usant de sarcasmes à l'encontre de ses élèves. Il parle d'une voix sèche et lente, et n'élève que rarement la voix, mais capte facilement l'attention de ses auditeurs grâce à un timbre très particulier et à sa façon de faire une pause avant de dire un mot sur lequel il met l'accent.
- Qualités : Severus Rogue est un sorcier de très haut niveau, particulièrement dans le domaine des potions, où son instinct donne de meilleurs résultats que les dosages théoriques prévus dans les livres. Dumbledore et les autres sorciers de Poudlard lui font toute confiance lorsqu'il s'agit de préparer une mixture délicate, et la boivent sans se poser de questions. C'est également un sorcier aguerri à l'exercie des sortilèges, domaine dans lequel il a notamment inventé le sort Sectusempra d'une efficacité redoutable ; son intérêt pour la magie noire depuis l'enfance l'a amené à explorer toutes les facettes de la magie et à exceller dans la défense contre les forces du mal... ou dans l'utilisation de sorts maléfiques ? C'est probablement le meilleur Occlumens du monde, les deux plus grands sorciers actuels, Dumbledore et Voldemort, étant incapables de pénétrer son esprit pour connaître sa réelle fidélité. Au-delà de ses prouesses magiques, Rogue est d'un grand courage et d'un dévouement sans faille à sa cause ; il n'hésite pas à se mettre en grand danger s'il le faut et accomplit sans hésitation les tâches que lui confie Dumbledore, aussi étranges ou dangereuses soient-elles. Il possède par ailleurs un humour assez acéré qu'il exerce sur les élèves qui lui déplaisent, majoritairement des Gryffondors.
- Défauts : Bien qu'il soit en apparence froid et calculateur, Severus Rogue laisse parfois ses émotions prendre le dessus, en particulier la haine qu'il porte au souvenir de James Potter et de Sirius Black. Il est alors capable d'agir avec une absence totale de rationalité, sans tenir compte des avis extérieurs. Il est désagréable avec ses élèves, particulièrement ceux qui font partie de la maison Gryffondor, ce qui fait de lui un professeur redouté et peu apprécié. Si, contrairement à certains autres professeurs, personne ne met en doute son talent pour sa matière, il ne possède par contre aucune pédagogie, notamment vis-à-vis des mauvais élèves. Bref, ce n'est pas le meilleur professeur de Poudlard. Peu intéressé par son apparence physique, il vit seul et travaille seul, incapable de faire confiance aux gens, sauf peut-être à Dumbledore. Il a toujours été fasciné par la magie noire, ce qui l'a amené à s'intéresser à des sortilèges maléfiques, voire à les créer, et à faire partie du groupe des futurs Mangemorts lors de sa scolarité à Poudlard. Il avait également, à cette époque, une assez forte opinion de lui-même, se surnommant Le Prince de Sang-Mêlé ; cette ironie vis-à-vis de ses origines reflète une certaine adhésion aux valeurs de Lord Voldemort (lui-même sang-mêlé de père moldu), qu'il n'a pas quitté par idéologie mais par amour. A priori, il n'a jamais démontré le moindre talent pour le vol sur balai.
- Signe particulier : Son Patronus est une biche, mais seul Dumbledore sait pourquoi. Il porte la Marque des Ténèbres sur l'avant-bras gauche, mais la cache le plus souvent sous sa robe.
- Histoire : Severus Rogue est le fils d'une sorcière, Eileen Prince, et d'un moldu, Tobias Rogue. Son père est violent et borné, et le jeune Severus passe son temps à découvrir la magie par lui-même dans la campagne anglaise. Bien que sang-mêlé, il développe une connaissance magique particulièrement élevé pour un enfant de son âge : à son arrivée à Poudlard, il connaît plus de sorts que beaucoup d'élèves des classes supérieures. La rencontre de la jolie Lily Evans, sa voisine, jeune fille du même âge que lui, sorcière née moldue, bouleverse la vie de Severus. Son existence s'écoule dans l'attente de leur scolarité commune à Poudlard.
Fasciné par la magie noire, solitaire, renfermé, désireux de faire ses preuves et d'acquérir la reconnaissance, le jeune Severus est fait pour la maison Serpentard. Pas la gentille et douée Lily, qu'un caprice du destin envoie, plutôt qu'à Serdaigle ou à Poufsouffle, chez les ennemis jurés de Gryffondor. Le monde de Severus s'écroule, mais son amitié avec Lily restera intacte. Pour un temps. Inexorablement, il s'éloignent. Parce que les amis de Severus et ceux de Lily sont trop gravement opposés. Lily n'aime pas la magie noire. Lily n'aime pas les amis de Severus. Mais Severus a-t-il le choix ? Il n'aura pas Lily, il s'en rend de plus en plus compte, alors, à quoi bon s'interdire l'accès à ces domaines qui le fascinent. A quoi bon dire non à ses amis, qui l'acceptent pour ce qu'il est, qui ne l'abandonnent pas pour un arrogant et stupide Potter.
Severus devient un Mangemort. Sans état d'âme. Ses dons considérables pour l'Occlumancie sont un atout hors du commun. Il devient professeur de potions à Poudlard, au coeur de la forteresse de Dumbledore, le plus grand adversaire de Voldemort. Un espion dans la place. Il apporte à son maître un cadeau d'importance : une prophétie. Un innocent de plus tué par le Seigneur des Ténèbres en perspective. Quelle différence si c'est le fils de Lily ? Quelle différence si Lily est sur le chemin ? Il n'était pas invité au mariage. Il n'était pas à la naissance de l'enfant. Sirius Black est son parrain ! Severus devrait se désintéresser de cette histoire. Mais il ne peut pas.
Il change de maitre. Sans état d'âme. Son orgueil est moins important que Lily. Il prévient Dumbledore. Il essaie de la protéger, sans se dévoiler. Mais c'est trop tard. Elle est morte, et c'est de sa faute, entièrement. Il l'a tuée, alors qu'il l'aimait. Quel pire destin ? Qu'est-ce qui compte, encore ? Protéger son fils, lui dit Dumbledore. Maintenant, et quand Voldemort reviendra. Un fardeau à porter. Une pénitence, pour le reste de sa vie. Pour ne pas avoir honte, dans l'au-delà, quand viendra l'heure de retrouver Lily. Pour qu'elle lui sourie, et qu'elle lui pardonne. Que personne ne sache ! Et il protègera cet enfant au péril de sa vie, quoi qu'il donne l'impression de faire. Même si sa ressemblance avec James lui donne des envies de meurtre. Et sa ressemblance avec Lily des envies de suicide.
Dix années se sont écoulées depuis la chute de Voldemort. Severus est toujours professeur de potions à Poudlard. Directeur de Serpentard, sa maison. Il a peut-être changé de maitre et de loyauté, il voue put-être à Voldemort une haine éternelle, mais il n'a pas changé d'amis. Voldemort a tué Lily, mais Gryffondor la lui avait déjà prise. Le temps passe et n'a pas de prise sur Severus. Il attend. Il attend Harry. Mais surtout il attend Voldemort. Pour Lily. A jamais.
RP
- Exemple de RP : Extrait d'un RP posté sur un autre jeu (sans rapport avec Harry Potter)
- Spoiler:
Elle était. Elle pensait, donc elle était forcément. Agnès se raccrochait à cette idée. Elle se rappelait son nom, elle avait gardé tous ses souvenirs. Elle pouvait toujours rêver, s'imaginer à Paris ou de retour à Zoetermeer. Tant que c'était possible, le reste n'était pas grave. Même le fait de ne rien voir, de ne rien ressentir. Elle se demanda comment décrire ses sensations.
Le néant. Quand elle fermait les yeux, ou quand elle se trouvait dans le noir le plus absolu, elle voyait noir. Là, elle ne voyait rien. Ni noir, ni blanc, comme si ses yeux n'avaient jamais existé. Elle n'avait aucune sensation physique, non plus. Elle aurait dû trouver ça bizarre, d'ailleurs. Elle aurait dû sentir l'absence de son corps, depuis le temps qu'elle l'avait. Mais elle ne sentait rien.
Puis le monde se mit à bouger autour d'elle. Sans qu'elle le voit ou le ressente. Elle le savait, uniquement. Sa pensée, son esprit tourbillonnaient. Des souvenirs volaient en tout sens autour d'elle. Sa maison à Zoetermeer. L'atelier de menuiserie de son père au rez-de-chaussée. La petite crique dans laquelle elle allait pêcher enfant. Son premier flirt. Son voyage jusqu'à Amsterdam à la mort de son père. Le bateau sur lequel elle avait vécu pendant le trajet vers Liberty. L'hôpital d'Ulungen. Associés à ses souvenirs lui revenaient peu à peu des sensations.
La caresse de la brise sur la peau par une fraiche soirée de printemps. Le bruit d'une scie découpant du bois. Les cris des enfants dans les rues. Les fortes odeurs des marchés d'Amsterdam remplis d'épices, de poissons, de parfums et de préparations suspectes. Le clapotement de l'eau contre la barque dans laquelle elle pêchait. Le goût salé d'un premier baiser. Le mouvement de balancier d'un navire en pleine tempête. Les pleurs des blessés de guerre, les gémissements des malades.
Elle sentait à nouveau son corps. Enfin elle sentait sa présence. Elle savait qu'il était là, sous elle, mais elle ne pouvait pas s'en servir. Elle ne devait pas s'en servir. Brièvement, elle s'interrogea sur le sens et l'origine de cette interdiction, puis y renonça. Elle voyait à nouveau, à présent. Elle voyait uniformément blanc, mais c'était différent de quelques instants auparavant. Son esprit lui suggéra que cela avait peut-être duré plusieurs heures, plusieurs jours. Quelque chose lui répondit que le temps n'avait pas cours ici. Elle se demanda ce que ici signifiait.
Brutalement elle récupéra toutes ses facultés physiques. Ses pieds rencontrèrent doucement une surface solide. Elle choisit une direction quelconque et commença à marcher droit devant.
Elle marchait. Elle marchait depuis longtemps, si ça voulait encore dire quelque chose. Elle ne sentait pas la moindre fatigue, ce qui était plutôt rassurant, étant donné qu'elle n'avait pas la moindre impression de se rapprocher d'où que ce soit. Elle ne voyait toujours qu'un blanc uniforme. Au début, ça avait été une sensation assez angoissante de ne pas pouvoir voir son corps, même ses mains, même si elles touchaient son visage. Puis elle s'y était fait. On semblait pouvoir se faire à tout, dans cet endroit. Agnès préférait ne pas se demander où elle était et ce qu'elle faisait là. Marcherait-elle ainsi le reste de l'éternité ?
Etrangement, ses sensations semblaient se modifier quelque peu. Comme si les choses autour d'elle devenaient de plus en plus palpables, comme si elle s'approchait de la réalité. Le sol n'était plus uniforme sous ses pieds nus, elle sentait du sable, des galets, comme sur une plage française. Il y avait de l'air également. Il y avait toujours eu de l'air, partout, mais pas là où Agnès était juste avant. Là, elle respirait, elle pouvait même presque entendre son souffle. Brusquement, elle retrouva son ouie, entendit un nombre incroyable de petits bruits, du glissement de ses pieds sur le sable aux frottements de sa robe sur sa peau, comme si sa perte provisoire avait exacerbé ce sens.
Peu à peu, sa vision changea. Du blanc uniforme, elle passa à un blanc gris prometteur, et bientôt elle ne fut plus aveugle, seulement enveloppée dans un épais brouillard grisâtre. En les regardant de suffisamment près, elle pouvait voir ses mains, ce qui fut une découverte particulièrement réconfortante. Personne, et Agnès encore moins, n'avait envie de devenir aveugle. Elle continua à marcher dans la même direction dans ce brouillard épais, se disant qu'elle faisait le bon choix puisque tout allait de mieux en mieux. Elle quitta bientôt ce qui lui semblait être une plage infinie pour entrer dans ce qu'elle pensait être une forêt, bien qu'elle ne puisse voir le moindre arbre, mais au sol familier fait de boue, de branchages et de feuilles mortes.
Puis le brouillard se dissipa et elle se trouva devant une maison. Un manoir plutôt, vu la taille du bâtiment, quoique ce ne soit pas le terme exactement adéquat. Quelqu'un lui souffla le terme "pavillon de chasse". C'était exactement ça, se dit-elle en se demandant si elle comprendrait bientôt qui parlait dans les profondeurs de son esprit.
« Il y a quelqu'un ? »
Pas de réponse. Pas un bruit à l'intérieur du bâtiment, comme s'il était abandonné. Elle entra en se disant que s'il était vide, elle pourrait toujours prendre des provisions, avant de se rendre compte qu'elle n'avait pas plus faim qu'elle n'était fatiguée. Etrange endroit où il n'est pas nécessaire de se nourrir ou de se reposer. L'entrée de la maison étant grande et majestueuse. Comme dans un pavillon de chasse huppé, la décoration était faite de têtes d'animaux empaillés et de tableaux de maîtres, représentant la nature ou des chasseurs. Un escalier montait juste en face de l'entrée, elle le suivit, répondant à un appel muet.
Agnès arriva dans une petite pièce circulaire richement ornée, surtout de bois de cerf et d'objets de chasse désuets, des arcs splendides, des flèches dorées, des lances finement sculptées. Un feu crépitait dans la cheminée et devant ses yeux, une femme superbe assise dans un fauteuil la regardait sans un mot.
Ses cheveux rouges brillaient par intermittence à la lumière du feu de bois et mettaient en valeur ses yeux d'un profond vert émeraude. Elle portait juste une robe longue et simple de velours vert et ses mains caressaient mécaniquement un long objet de bois - un arc ? Elle respirait le calme et la sérénité, souriant à demi à Agnès, une lueur étrangement intemporelle dans les yeux. Agnès comprit aussitôt qu'elle était la voix, l'esprit qui l'avait guidée ici, et fut presque surprise de s'entendre demander :
« Suis-je morte ? - Oui. »
Un silence. Elle s'en doutait. Sans doute devrait-elle être heureuse d'être encore. De penser encore.
« Est-ce le paradis ? - Non. »
Un silence. C'était bien éloigné de la vision chrétienne du paradis. Mais qu'est-ce que c'était, alors ?
« Qu'est-ce que c'est, alors ? - Disons que c'est une antichambre. - Le purgatoire ? »
La femme rit. Un rire franc et joyeux, mais qui n'en surprit pas moins Agnès.
« Pas dans le sens religieux du terme, non. Certaines âmes, sur le chemin du paradis, s'arrêtent ici ou dans des endroits similaires. Ensuite elles continuent leur route. - Je vais me rendre au paradis après, alors ? - Oui. Enfin c'est ce qu'on m'a toujours dit. Je ne suis jamais allé plus loin sur le chemin. - Pourquoi ? - Je n'en ai pas eu le désir, pour le moment. »
Un silence. Puis une interrogation.
« Qu'est-ce qui est réel ici ? - Pas grand chose. C'est surtout une illusion. Evidemment ton corps se trouve toujours là où tu es morte. Tu es telle que tu penses être, probablement dans les habits que tu portais à ce moment-là. - Et vous ? - Moi je suis telle que j'ai envie d'être. Mais je pourrais changer si je voulais, regarde. »
Sous le regard d'Agnès, les cheveux de la belle femme virèrent à un noir de jade avant de redevenir rouges.
« Qui a créé cette illusion ? - Je ne sais pas. Quelqu'un de très puissant, en tout cas. Aussi loin que j'ai des souvenirs, et j'en ai loin, elle a toujours existé. - Dieu ? - S'il existe, c'est probablement lui. S'il n'existe pas, c'est ce qui s'en rapproche le plus. - Comment pourrait-il y avoir un paradis si Dieu n'existe pas ? - Je ne sais pas. Peut-être que ce sont nos esprits, nos âmes qui créent cette illusion pour combler le vide laissé par la disparition du corps, des sensations. »
Un silence. Une ultime interrogation.
« Qu'est-ce qui va se passer, alors ? - Pour toi, ce sera assez simple. Cette illusion va s'estomper à nos yeux dans quelques heures et ton âme trouvera le chemin du paradis. Mais avant... »
La femme aux cheveux de feu se leva de son fauteuil et s'approcha d'Agnès. Elle écarta ses cheveux de devant son visage et posa sa main sur le front de la jeune femme.
« Nous allons partager quelques souvenirs. »
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Dernière édition par Severus Snape le Mar 26 Juil - 19:22, édité 5 fois | |
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