Le temps du nouveau [PV]

[PV Meg' <3]

Comme c'était prévu depuis de nombreuses années, Carter avait repris l'entreprise familiale. Enfin repris, Christian Lane accompagnait néanmoins son fils durant une année entière histoire de lui apprendre toutes les ficelles du métier et il le lâchait ensuite dans la jungle, comme un grand.

Il fallait savoir que – mine de rien – Lane Corporation possédait un bon nombre d'entreprises commerciales et artisanales, que ce soit sur le Chemin de Traverse, ou à Pré-au-Lard. Posséder n'était pas le therme adéquat, en fait, puisqu'en plus de tirer des bénéfices de chacune des sociétés magiques qu'ils avaient, Lane Corp avait un droit de regard et de décision sur chaque sociétés. Christian Lane laissait généralement une grande part décisionnaire au gérant de l'entreprise, qui était souvent le créateur, mais avec l'arrivée de Carter ça risquait fort de changer, mais dans les entreprises où Lane Corporation détenait une part très importante de capital, Christian se réservait le droit de prendre toutes les décisions tactiques, stratégiques, et même opérationelles (dans la mesure où il en avait le temps) qu'il voulait t'as bien appris ton cours d'éco-droit dis bien, c'est bien.

Ainsi, LC et pas « CL » sinon là c'est Carter Lane, et plus Lane Corporation, hein, merci. possédait une multitude d'entreprises à Traverse, sans que personne ne s'en doute. La boutique de brocante par exemple, est la première entreprise dans laquelle le père de Christian Lane (le grand-père de Carter, autrement dit) a placé des fonds, autrement dit la première dont ils ont été actionnaires, il ya de très nombreuses années. On trouve aussi Eeylops - le Royaume du Hibou, Obscurus Books (une maison d'édition qui ne marche plus trop depuis de nombreuses années), Pirouette et Badin (magasin de farces et attrapes, acheté entièrement il y'a un peu plus d'une dizaine d'années), TerrorTours (meilleur profit depuis de nombreuses années), Madame Guipire (Prêt-à-porter, qui marche aussi pas mal) et enfin, le dernier (et pas le moindre ! Enfin pour Carter si, mais passons), Le Magasin d'accessoire de Quidditch, qui commence à prendre de l'envol c'est le cas de le dire, se plaçant déjà 2sd meilleur profit après TerrorTours.
Lane Corporation possède aussi Derviche et Bang (réparateur de matériel magique), les Trois Balais (pub) et bientôt Zonko (Magasin de farces et attrapes) et Honeydukes (Confiserie magique), à Pré-au-lard. Oui bientôt, parce que les deux sociétés (à gros budgets) étaient des cibles depuis quelques temps déjà de Lane Corporation. Tout comme la Gazette du Sorcier et Florian Fortarôme sur le chemin de Traverse. D'ailleurs ce dernier – Fortarôme - était très présent dans les tracas quotidien de Carter et de son père. Très présent.

« Je serai intransigeant sur ça, papa, je te l'ai dit. Non... Bon, on en reparle après le déjeuner, Megan m'attends, là. »

Christian voulait laisser des responsabilités à Carter dès le début, dans le but de voir comment il s'en sortait, et ce n'était pas le moment d'être indécis. S'il y avait bien pire que de prendre une mauvaise décision, c'était la prendre en n'étant pas sûr de soi et en montrant aux autres qu'on n'avait pas confiance en soi et qu'on n'était pas capable de justifier ses choix. Ce n'était donc pas le genre de Carter, qui respirait la confiance en soi, en particulier depuis sa sortie de Poudlard et depuis qu'il avait reçu ses notes d'ASPICS. Mais le sujet était temporairement clos, Megan était venu à Pré-au-Lard rejoindre Carter pour qu'ils aillent manger ensemble à Londres. Car oui, le Siège social de LC était à Pré-au-Lard, bien moins cher niveau loyer que sur le Chemin de Traverse, et surtout bien implanté pour investir très prochainement dans Honeydukes et Zonko, des entreprises du futur, comme disait si bien Christian.

Megan devait attendre Carter dans le hall du grand bâtiment, comme à chaque fois. Quand Carter arriva via l'escalier, il vit que sa fiancée (oui fiancée, vous avez raté un épisode ?) discutait avec la standardiste, Estelle rousse, plutôt bien fichue, que Megan connaissait déjà (pour être venue de nombreuses fois depuis septembre).

Enfilant son manteau noir à la va-vite, Carter se dirigea vers la belle blonde et déposa un baiser sur les lèvres de Megan, qu'il n'avait pas vue depuis le matin.

« Ça va ? »

Arrangeant son col, Carter passa sa main droite dans sa poche, tandis que son bras gauche glissait sur la taille de Megan. Le jeune homme lança juste avant de passer la porte, au dessus de son épaule :

« A tout à l'heure Estelle ! »

Ce à quoi elle répondit comme à son habitude 'Au revoir Mr Lane', que Carter ne se lassait pas d'entendre. Une fois le couple sortit du Siège, ils firent quelques pas, pour disparaître ensemble dans un « plop » sonore, en direction de Londres, où ils allaient déjeuner...

Comme à son habitude, Megan avait passé un temps fou devant son miroir. Elle s’était récemment fait lisser les cheveux (qu’elle avait habituellement ondulés) et elle avait maintenu les mèches de son dégradé long en mettant une barrette en forme de papillon. Pour le reste, comme ils étaient en plein automne, presque en hiver en fait, elle portait une robe en laine noire et une cape bordée de fausse fourrure blanche. Une fois arrivé au travail de Carter, elle glissa la main dans sa coiffure et une mèche se prit dans sa bague de fiançaille. Elle grimaça (c’était tout elle un truc comme ça) et se libéra avant de regarder la bague en souriant. Elle ne savait pas trop ce qui avait prit à Carter de la demander en mariage (en fait, même lorsqu’il l’avait emmené au restaurant avec tout le decorum, elle n’avait rien compris jusqu’au dernier moment) mais il aurait été idiot de dire non. Megan manquait encore d’assurance, elle n’était pas encore guérie de ses peurs, mais elle avait aussi parfaitement confiance en Carter. S’il ne se sentait pas capable d’assumer les craintes de sa petite amie, il n’en aurait pas fait sa fiancée. De toute façon, Carter transpirait la confiance en lui, Megan ne savait pas du tout ce qui pourrait un jour le faire douter. Elle devrait essayer de lui faire une grosse frayeur tiens un jour, juste pour rire. Mais la blondinette n’était pas assez fourbe pour ça, dommage, elle aurait bien aimé voir sa tête si elle lui disait là, quand il allait la rejoindre Au fait Carter je suis enceinte. Ce qui était faux, bien entendu. Ils ne l’avaient fait qu’une fois et Meg’ n’en gardait pas un souvenir impérissable. Pas que cela ce soit mal passé sur le moment mais la nuit qui avait suivit elle avait fait des cauchemars affreux. C’était prévisible cela dit, et elle se disait que ça finirait par se calmer tout seul avec du temps et beaucoup de patience.

Laissant de côté ses idées de blagues de mauvais goût (surtout que la plus embêtée des deux serait elle si ça arrivait), elle rejoignit Estelle, lui faisant un grand sourire chaleureux. Meg’ se sentait très proche du petit peuple que commandait Carter, après tout, elle en faisait parti. Enfin, sauf que son patron n’était pas son fiancé, mais sinon ça, elle était apprentie pâtissière et d’un milieu social plutôt bas. Ça ne la dérangeait pas, si on ne pouvait pas dire qu’elle adorait son quartier, par contre elle savait que la majorité des gens étaient très bons avec elle. Et ses parents l’aimaient plus que tout. D’ailleurs, son père était très content pour elle et Carter. Contrairement aux autres pères, il était n’avait pas peur qu’on lui vole sa fille, ni de ce qui pouvait découler d’une relation sérieuse. Sa petite fille avait déjà été souillée, tout ce qu’il voulait c’était son bonheur maintenant, qu’elle reprenne confiance en elle, qu’elle ait moins pur, qu’elle ne hurle plus dans la nuit… Oui, son père avait donné son entière et pleine bénédiction. Et en attendant, puisqu’elle vivait encore chez ses parents (au moins la plupart du temps), elle prenait en charge la désintoxication de son père. Fini le whisky, il était au coca maintenant ! Et au coca tout seul ! Bien sûr, ce n’était pas facile, il flanchait souvent, mais sous ses airs de petite fille, Megan savait imposer son opinion lorsque cela s’avérait nécessaire. Elle changeait, sa mère aussi, son père devait évoluer aussi.

« Bonjour mademoiselle Jones. » Erk, tout le monde ici la traitait avec tellement de déférence que ça la rendait presque malade. Elle n’était rien elle, son seul talent c’était de faire des gâteaux. Elle ne voulait pas de ce faux respect juste parce qu’elle était avec le fils du patron (ou le patron, selon le point de vu). « Salut Estelle. Tu sais, tu peux m’appeler Megan hein. » C’était la centième fois qu’elle le lui disait, et pour la centième fois, elle obtint la même réponse « Je ne peux pas mademoiselle Jones, ce serait inconvenant. » Megan soupira et joua avec les post-it coloré de la rouquine. Faudrait qu’elle s’achète les mêmes, ils étaient trop mignons.

Elle allait lui demander où elle les avait eut quand Carter fit son entrée. Lui semblait bien vivre qu’on lui donne des « Monsieur Lane » erk ! C’était bien lui ça ! Souriant à son fiancé, elle glissa un bras autour de sa taille et se laissa transplaner (elle ne savait juste pas où voulait aller Carter, elle suivait comme d’habitude tellement elle s’en foutait) mais une fois à destination, elle secoua une nouvelle fois ses cheveux blonds (finalement, lissés, est-ce qu’ils ne faisaient pas un peu raplapla ?) et commenta « Tu ne veux pas ordonner à Estelle de m’appeler Megan ? Je ne travaille même pas dans ta boîte et elle me traite comme si j’étais au-dessus d’elle alors que je vis dans un quartier bien moins chic que celui où elle a son appart en plus. » Enfin, là elle parlait de l’appartement de ses parents, pas du sien. Elle n’en avait pas à elle en fait, elle ne supportait pas la solitude alors elle comptait rester chez ses parents jusqu’à ce qu’elle se marie. Ce qui ne l’empêchait pas de dormir plusieurs fois par semaine chez Carter, ça dépendait de leurs emplois du temps vu qu’elle prenait aussi très à cœur la guérison de son père (qu’elle devait donc surveiller).

Et oui, au final, si Carter ne changeait pas beaucoup, Megan non plus au final.

Carter ne pouvait qu'approuver, si Estelle vouvoyait Megan, c'était uniquement sa faute à lui. Lui n'en avait que faire qu'elles se tutoient, mais ça gênait Megan et la seule chose qui empêchait Estelle d'en faire autant, c'était Carter, l'ex-Serdaigle en avait bien conscience. C'était donc pour cela qu'il n'hésiterait pas à lui en toucher deux mots dès son retour au bureau.

« Ne t'inquiètes pas pour ça ça lui passera... »

Puis ils disparurent tous deux dans un pop sonore en direction de Londres. Le Londres moldu hein, pas le Londres sorcier, qui était carrément plus viellot. Comme à leur habitude Megan et Carter se rendirent à un petit restaurant pas très cher mais qui leur convenait parfaitement, autant au niveau du service que de la nourriture. « Luc' » était assez réputé dans ce quartier là et on y était servit assez vite, ce qui rendait le restaurant parfait pour le couple.

« Mon père ne va pas me lâcher la grappe pendant un an, je crois bien... Je veux dire, il va me former très intensivement, j'ai peur de ne pas être très présent pour toi... »

Ce qui était le regret principal de Carter, en fait, être présent pour Megan. Son père devait lui enseigner le métier tout en faisant de lui le meilleur, et tout ça en une seule année. Les années de travail futures promettaient d'être des vacances à côté ! Et ce serait presque le cas, puisque Carter devait ingurgiter 40 ans de métier en très peu de temps. Pas que ça lui faisait peur, il se sentait tout à fait à la hauteur, mais son principal tracas était Megan, qu'il avait quand même demandée en mariage.

Il ne pensait certes pas l'épouser de suite, mais là il devenait clair qu'avant la fin de l'année suivante, ils ne pourraient rien planifier sur ce plan là. A moins bien sûr que Carter trouve un assistant d'ici là, histoire de le remplacer un très très court moment. Impossible de manquer les conseils et informations de son père, impossible. Ils étaient tous vitaux.

* En particulier si toutes les journées sont comme celles-ci. *

Parce qu'en plus d'apprendre, le fils devait travailler sur différents projets avec son père. Naturellement, me direz-vous, Lane Corp n'allait pas s'arrêter pendant un an, mais apprendre ainsi avait néanmoins quelques inconvénient, il fallait le reconnaître. En particulier pour Carter.

« Une table pour deux, s'il vous plait. »

Carter et Megan prirent place à une table et remercièrent la serveuse qui venait de leur donner deux cartes de menus. Là, ils avaient bien deux heures pour parler et profiter, sans se tracasser de quoique ce soit. Comme quoi une simple pause repas de deux heures, quand on était levés depuis 6h, avait ses avantages et était dans tous les cas, la bienvenue.

Megan se tracassait toujours au sujet du vouvoiement de la secrétaire quand Carter la fit brusquement redescendre sur terre en lui annonçant sans réel préambule que durant l’année à venir, ils ne se verraient que très peu. Elle ne dit rien au départ, préférant digérer la nouvelle. Elle n’était pas le genre de fille toujours accrochée aux basques de son petit ami. Discrète par nature, elle n’aimait pas s’imposer, néanmoins s’ils ne se voyaient pas, ne risquait-elle pas de… stagner ? Si ce n’est de régresser ? Faire confiance physiquement parlant à Carter avait demandé des mois à Megan. Elle n’avait pas de traces physiques de ce qui lui était arrivé mais les stigmates étaient là, bien présents, elle sentait la peur sous-jacente à chaque frôlement d’une main inconnue. Elle ne parvint cependant pas à l’exprimer avant d’être installée devant sa carte. Elle l’ouvrit et la referma aussitôt.

« Ne crois pas que je remette en cause le bien-fondé de cette formation… » Entrée en matière très meganesque car on pouvait sentir qu’elle n’avait pas envie de dire ce qui allait suivre, qu’elle avait l’impression (comme d’habitude) de déranger Carter.

« Ni que j’ai des doutes sur la durabilité d’une relation distante pour quelques temps, je te fais confiance sur ce point là… » Elle tourna machinalement sa bague de fiançailles autour de son doigts, l’air préoccupée. Plus elle commençait à parler, plus elle perdait ce qu’elle devait dire. Glissant ses doigts dans ses cheveux blonds pour se donner une contenance, elle regarda le restaurant d’un air hagard, se sentant subitement excessivement angoissée et oppressée. Cherchant une échappatoire qu’elle ne pouvait bien entendu pas trouver en public, elle reposa ses yeux clairs sur ses mains et observa ses ongles, notant mentalement leurs défauts et comptant bien les résoudre. Son apparence physique était la seule chose que Megan maîtrisait parfaitement, elle avait fait croire qu’elle n’était qu’une petite idiote superficielle pendant des années à tout le monde sans que cela choque personne. Cachée derrière un masque bien travaillé, Megan avait réussi à mener une vie normale après son accident… même si c’était devenu plus compliqué une fois qu’elle était tombé amoureuse de Carter et que le masque avait commencé à se fendiller douloureusement. Maintenant, elle se raccrochait encore à ses jolis vêtements et son maquillage pour surmonter le quotidien, mais elle avait aussi appris à parler franchement à ses proches.

« Ce n’est pas très clair dans mon esprit mais… l’idée de ne pas te voir… m’angoisse. J’ai l’impression que si tu n’es pas là, je n’y arriverais pas… » A raison en parti, puisque sa thérapie avec le sexologue n’avancerait pas à grand-chose sans avancé formel, mais si c’était le point le pragmatique, Megan ne le rationalisait pas ainsi. Elle avait juste une sourde peur au fond du cœur qu’elle ne s’expliquait pas.

Quand la serveuse revint chercher leur commande, Megan n’avait toujours pas choisi, elle restait le regard fixé sur ses ongles, silencieuse et gênée.

Quand Megan eut terminé sa phrase, Carter posa sa main sur la sienne, pour que Megan le regarde, tout en la rassurant. Il ne voulait pas que sa thérapie tombe à l'eau à cause de lui. De toute manière, ça n'arriverait pas, il ne le permettrait pas. Il était clair que Megan ne souffrirait pas à cause de lui, il ferait donc en sorte de tout faire pour qu'elle soit le plus heureuse possible. Quitte à en souffrir professionnellement parlant.

« Je serai là. Ne t'en fais surtout pas. Après tout, le travail c'est secondaire. Puis, mon père ne me refusera pas un coup de main quand il sera à la retraire. Je suis son fils et... c'est son entreprise, flûte ! Il ne me lâchera jamais. »

Carter avait les sourcils froncés, preuve qu'il réfléchissait. Lâcher son père comme ça (du moins, il ne ferait que partir plus tôt le soir, rien de grave) l'embêtait un peu, mais au fond son père était strict, mais pas du genre à lâcher son fils unique à la tête de son entreprise s'il n'avait pas toutes les cartes en main. Et bien qu'il allait certainement s'opposer un temps à ce que son fils se la coule douce, Carter, lui, avait des arguments de poids.

Puis, qui avait, des années auparavant, lâché famille et travail pour aller se marier ? Bon, alors, sur ce plan là, Carter était intouchable. Il le savait et aller en jouer, pour le bien de Megan. Et le sien aussi, d'ailleurs, puisque ça allait ensemble pour lui.

La serveuse arriva et Carter qui n'avait pas non plus choisit, lui dit avec un sourire poli.

« Désolé, nous n'avons pas encore choisis... »

La serveuse se retira avec un égal sourire poli hop toi, pourboire à la fin du repas et Carter put continuer de parler à Megan.

« Tu m'entends. Je rentrerais plus tôt le soir, et on continuera à se voir les midis. Mon père ne me diras rien, après tout, il a bien conscience qu'enseigner tout ce qu'il sait en une année est juste impossible. Et puis il a son associé, qui m'aidera à l'occasion. Il ne l'a embauché qu'il y'a deux ans mais il en sait déjà pas mal, je pense. Ne t'en fais pas Megan... »

Oui, Carter appelait encore Megan par son prénom. Chérie pour lui faisait pour l'instant trop intime, il n'aimait pas trop ça en public. Pas qu'il ait honte de Megan, disons qu'il se sentait encore jeune pour la traiter comme elle était, soit sa fiancée. Pour lui fiancée voulait dire qu'ils allaient se marier, mais pas forcément tout de suite. C'était une vérité pour Carter, qui n'assumait pas encore pleinement son rôle d'adulte. Il entrait juste dans le métier après tout !