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 Petite balade avant les cours [Libre]

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Lovel Aramis
Juste et loyal
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Lovel Aramis


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MessageSujet: Petite balade avant les cours [Libre]   Petite balade avant les cours [Libre] EmptyVen 29 Avr - 20:53

J'ai toujours détesté janvier. Il ne m’enchantait guère avec ses allées boueuses et son ciel d’acier. Impertuellement grisaille de neige et de vents. Cette écharpe rayée m'égratignait la gorge et les poudreries dansaient dans mes yeux. Habituellement, cette belle neige scintillante me rendait joyeux, depuis quelques temps elle me rendait maussade. Bref, merci mère Nature. Je vous aime beaucoup aujourd'hui. Je vous adore même de me mettre la Botanique en première période. À devoir sortir ces bottes et mitaines en peau de dragon, s'enrouler de vêtements jusqu'à ce qu'on ressemble à un bonhomme de neige. Marcher je ne sais x kilomètres dans cette pataugeoire poudreuse et réussir à ne pas trouver de place chaude dans la serre de Chourave.

* Bref, bon matin chéri. *

Ouais... On va dire que oui, que c'est effectivement une belle matinée. Je scrutais la pièce en dégrafant mon manteau noir qui cachait ma cape de sorcier. J’ai toujours affectionné les vêtements Moldus à la différence de cet accessoire auquel je m’empêtre au moins deux fois par jour à cause de sa grandeur. Au risque de me faire humm... qu'était-ce le mot déjà ? Peu importe, je le trouverais une autre fois. J'ai autre chose à faire, me trouver mon siège, me caler les fesses dessus et écouter la gentille professeur donner son cours. Enfin, disons que gentille n'est pas vraiment le bon thème mais on ne va pas s'obstiner quand c'est notre directrice. Ah que non... Pas aujourd'hui.

- Hey, bouge-toi, l'hérisson !

Ah ? Je ne l'avais pas vu ce gosse.

Je le laissai passer en refermant la porte, je fis bien attention à lui faire un croque en jambe discret. Un petit pied chaussé d'une bottine à l'aspect militaire qui fit trébucher un autre pied. Quel beau spectacle venant de ma part et ce qu’il ne vit pas arriver… Trop attentif à sa belle copine dans la deuxième rangée. Histoire qu'il respecte un plus vieux... Enfin, pas si vieux sauf que je l'aie très mal prit qu'il me compare à cet animal. Après tout, tout les poufssoufles ne sont pas innocents. Je devais me retenir de ne pas rire devant son air ahuri et idiot dans sa chute qui me semblait être tournée au ralenti. Cependant, quand toute la classe rie on y participe même si on est le coupable, pas vrai ? J'espérais seulement que son encrier n'avait pas éclaté dans sa sacoche. Là ça n’aurait pas été drôle pour lui.

- Tu devrais regarder où tu mets les pieds, Killian. Lui décrochais-je avec un sourire qui se voulait compatissant tandis qu'il se releva avec maladresse.

Il semblait encore confus de cette humiliation si subite. J'en haussais que les épaules en fourrant mon foulard dans mon sac et me dirigeais vers un banc près d'une jeune indienne à Gryffondor. Après tout, n’avais-je pas le droit de répliquer à ce qu’il m’avait dit. Je jetai mon pardessus sur le dossier et sortit mon carnet de notes.

Le cours commença au moment où la pompon Chourave entra et annonça d’une voix grave ce qu’on apprendrait aujourd’hui. Attention à mes oreilles : La propriété des Voltifors. Plus passionnant que la révision d’y il y a une semaine. Je reportai mon attention sur mon carnet en cuir et l’ouvrit à une page replié dans un coin. Quelques phrases écrites de ma main m’apparurent fines bien qu’entassés dans l’énervement.

Helsingor, Café Broestaede
Destinataire : M. Aramis


Trempant ma plume dans l’encrier, je décrivis une ligne sous ces quelques mots. La plume gratta le papier à mesure que mon esprit se vidait de ce qu’il bouillonnait à cet étrange sujet.

Je sais qu’importes les lettres que je t’écris, tu ne m’écrieras pas. Tu ne dois d’ailleurs plus les lire. Les brûler dans la cheminée. Fais le donc si le coeur t'en dit. Sauf, réponds-moi à cette question avant de le faire : Ai-je été un far

J’arrêtai ma plume, la leva, déposant un fin point sur le fond à côté de la dernière question inachevée. La laissant gisante dans l'encrier. J’essayais de me concentrer sur les démonstrations de mon enseignante sans grand succès. Je me laissai aller contre mon dossier, ma vision s’embrouilla un instant. Mes mains frottèrent mes paupières rougies par le manque de sommeil. Rien que des visages lointains, des mains qui me rattrapaient… Des ombres, des portes… La vie ne m’avait pas souri pour avoir envie de renouer contact avec mes vieux. Un infime fragment de vie peut-être... Mais combien précieux à mon regard. Combien néfaste à force de vouloir le retrouver aussi. Combien de nuits ai-je passé à me retourner pour comprendre ce trou obscur. Je n’osais plus les compter, préférant dormir de jour dans mes vêtements froissés. Me réveillant à peine pour m'en aller dans mes cours, ça frôlait l'obsession je le savais mais ne pouvait m'en défaire. Juste essayer de savoir pourquoi, mes parents avaient décidés de mes gestes étant enfant me rongeait l'esprit. Peut-être en faisais-je trop aussi ?! Personne à qui se confier, ça aidait aussi dans ma débauche. La chaleur de la serre prenait intentionnellement soin de mon corps et peu à peu je tombais endormi.

Dommage que je n'appartenais pas à ceux qui pouvaient se prélasser sans que le prof s'en aperçoive. Foutue vie. Vie de *****. Vie de conneries... La prochaine fois j'apporterais un somnifère. Comme ça je pourrais au moins avoir un esprit vide... Est-ce moi ou la prof avait vraiment des gros yeux ? Je crois qu'elle m'appelait mais ça me prit du temps à dissocier les sons. Ça sonnait du genre ; LOOO-VE-LLLLL. Ou quelque chose dans ces cordes-là.

J'ai une vie, j'ai mes choix, je m'assume... Alors ou est le problème ? Le problème vous voulez vraiment le savoir ? C'est que j'en sacrement marre... J'en ai tout simplement ral le pompon de me faire critiquer. Me faire voir comme un fou

Je le suis peut-être mais laissez-moi ma vie. Mon espace privé ! Bref, tout ça je ne pouvais lui dire à Chourave. Une vraie... mandragore de catégorie 3. Elle poussait de ces cris. SI je n'avais pas été respectueux, chose que je commence à dénigrer, je me serais certainement bouché les oreilles. Non mais quelle pollution sonore !

- Dans mon cours, qui a déjà osé faire comme lui… Avec son visage couvert d’écriture !
*Quoi ?!*

Dites-moi pas que je me suis endormi sur mon cahier... Bordel, j'allais devoir tout réécrire... Je ne l’écoutais pas vraiment, plus motivé à enlever l’encre sur ma joue. Finalement, elle me convoqua dans son bureau à la fin des classes. Super. Une belle main d'applaudissement pour l’imbécile que je suis.

Petit dans sa circonférence, le bureau de Chourave était bien évidemment entouré de plantes magiques de toutes sortes, tellement que j’avais l’impression que je n’avais pas sorti un pied de la salle des classes. Elle me fit signe de m’asseoir sur une chaise. Ce que je fis sans autre chose que d’obtempérer.

Un silence s’installa tandis que ses mains tripotaient une lettre qui reposait sur le comptoir. Contrairement à ce cirque qu’elle nous avait donné en classe, elle parlait à présent d’une voix douce bien qu’emprunte à la sévérité.

- Je veux parler de votre avenir, Aramis.

* Ah bon, j'espère que vous savez ce que vous direz*

Bien sûr, je ne fis qu’opiner du chef pour approuver ses dires. La directrice de ma maison semblait chercher ce qu’elle allait déclarer. Je ne pouvais anticiper ce qui allait sortir de sa bouche, mais je doutais que c’était pour me féliciter de mon comportement.

- Vous avez toujours été un élève brillant Lovel... Je ne sais pas ce que diable vous faites avec vos papiers, sauf que vous manquez des cours importants.

* Petit message sous-entendu : Vos absences répétées ne cessent nous tourmenter... Mouais *

- Vous êtes à une année de terminer vos études, et j'estime que votre comportement est inamissible. Je vous rappelle que cette année est la plus importante de votre vie, Aramis. Je ne tolérais plus aucun faux pas dans cette classe, ni dans les autres. Vous avez donc retenue jeudi soir.

* Comme toujours, les années sont toujours les plus importantes... *

-Mais... J'ai un Devoir à...

Aussi brutalement que possible mon professeur me coupa la parole.

- Il n'y a pas d'excuse de quoi ce soit. M'ai-je fais comprendre ?

*Non, mais quel... perroquet ! *

Je sortis en prenant garde de ne pas claquer la porte. La deuxième si. Juste assez pour qu'elle m’entend.

- M'ai-je fais comprendre... minaudait-je en prenant le ton mais trop superficielle d'une courtisane.

Bien sûr... Évidemment et surement. Autant que vous êtes ! Je n’allais pas vous répondre non... Tandis que le froid gelait mes joues. Je n’arrêtais pas de donner des coups de pied au passage dans les dunes de neiges. Mais au fur et à mesure que je progressais vers Poudlard, ma colère se dissipa en amertume. À place de chialer contre elle, ça aurait dû contre moi que j’aurai du m’en prendre. Sauf, si je le faisais, je savais pertinemment que ce ne serait pas beau à voir. Aucunement… Je regardais un moment la vaste étendue glacée du lac entourée de montagnes de neiges. Poussé par un reflex de solitude, je descendis de quelques mètres les ravines glacées. En déposant un pied sur une bordure, je dérapai subitement. Mon cœur s’affola et je battis désespérément des mains… Pour frapper l’air que pour rien. Je ne vis que la neige m’envelopper, toujours que ciel et neige, ma chute me semblait infiniment interminable et lorsque je me retrouvais en ange au pied du lac. J’en eu des frissons de peur. Je soufflais pendant que mon cœur s’apaisait de cette course tumultueuse. Je me laissai porter sur le manteau de neige, mon regard s’ancra sur les cimes dénudées au-dessus de moi, leurs branches frémissantes dans le souffle des zéphyrs. Le ciel couvert n’annonçait que de nouvelles de mauvais augures. Cependant, ce silence me calma un moment… Du moins, jusqu’à ce que je me rende compte que je ne désirais nullement rentrer au Château. Mais, il y avait cette menace qui pesait sur ma conscience… Ma directrice n’accepterait aucune autre bévue. Alors pouvais-je dire Adieu à mon séchage de cours ? Qu’est-ce qui me prenait de me bourrer le crâne de ces âneries ?! Qu’est-ce qu’elle savait à mon sujet… Je me redressai, m’assoyais, la neige froide mouillait mes cheveux, les gouttes crées perlaient sur mes joues, sa froideur s’infiltrait dans le col de mon manteau, à travers mes fringues. J’allais prendre froid, si je restais ici. Elle ne savait tout simplement rien de ce que je vivais, qu’elle aille au diable. J’empoignais ma sacoche enneigée et je repris ma promenade.

Je repris la direction de Poudlard, non pas en élève assidu. Mais, plutôt en tant que élève lassé. Dès que j’atteignis la Grande Salle à peine bondée, la cloche résonna. Je ferma les yeux, haussa les épaules et exaspéré… me dirigea vers mon dortoir pour y lancer mon sac sur un fauteuil. Il tomba mais j’en avais cure. Je n’avais tout simplement l’état sympathique pour prendre des notes, autant me barrer tout de suite.

Je descendis à la cuisine. Les elfes se précipitaient d’un endroit à l’autre, énervés. Certains avec des piles d’assiettes sales, d’autres avec des ustensiles, quelques fois il y avait des collisions. Mais après, tout… Poudlard ne les embouchait pas pour faire la sieste, enfin en petits esclaves.

J'eus pitié de leur misérable vie. Ça ne devait pas être facile de faire Cendrillon... Bref, je n'allais pas poireauter une heure pour ce que je désirais. J’en prit un par le bras, -pas violemment mais juste assez pour le retenir,- tandis qu’il passait avec un chariot de sucreries. Lentement, la créature releva sa tête. Ses grands yeux globuleux me fixaient avec angoisse. Je n’étais tout de même pas un maitre d’esclaves. Je le regardais, un moment, prêt à renoncer à ma demande… Il avait peur, peut-être névrosé de ma présence en ces lieux. Peut-être n’avait-il tout simplement pas le droit de me servir…

- Bonjour… euh, serait-il possible d’avoir un Soda ?

Il resta là, figé, tremblotant. Je lâchai son bras avec douceur.

- Monsieur désire... un soda ?

Il recula, allant poser ses mains sur son chariot... Il n'allait pas me fausser compagnie ?! J'aurais pu le faire avec plus de colère que cela. Mais en voyant son demi-sourire, j'eus l'impression que je n'étais pas le seul à lui demander ces petites requêtes. Je le vis s’éclipser, le bruit de ses pas s’éloignaient dans la cacophonie des lieux. L’elfe revint quelques instants qui à mes yeux me semblait être des heures. D’une main peu assurée, il me tendit la petite bouteille. Inconsciemment, je pigeai dans mes poches pour en extirper un peu de monnaie d’échange. Je lui donnai une noise pendant que je prit le contenant métallique.

Je m’éclipsai à mon tour laissant la créature avec un niais sourire. Je ne prit pas attention où mes pas me conduisent et j'aboutis à nouveau à l'extérieur, dans la cour centrale. Je décapsula la cannette et but ce qui était à mon grand étonnement du Soda. Enfin, ça devait faire longtemps que je n’en avais pas bu pour me faire cet effet-là... J'en avais même oublié le goût sucré. En sirotant la boisson, je m'accoudais à une balustrade donnant vue sur la place déserte et remplie de neige. Je n'entendais pas les pas qui s'approchaient de moi, trop perdu dans la contemplation des lieux.
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Liam Jefferson
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MessageSujet: Re: Petite balade avant les cours [Libre]   Petite balade avant les cours [Libre] EmptyLun 2 Mai - 16:12

    Déjà, les rires de ses camarades de classe s'estompaient au loin dans son dos. La petite Liam parcourait les escaliers et les couloirs du château plus vite que n'importe quel Première année – du moins se plaisait-elle à le penser. Elle adorait s'éloigner de sa classe, très sobrement appelée « les Poufsouffle de Première année », pour disparaître dans un petit couloir dont elle seule savait l'issue, parcourir les escaliers mouvants en calculant avec autant de précision qu'il était possible le lieu où elle allait atterrir, et finir exactement là où elle avait voulu aller, que ce soit un simple couloir, l'extérieur du château, une tour, ou plus banalement les toilettes des filles. Parfois, elle dévalait les escaliers pour le seul plaisir de sentir ses cheveux voler autour d'elle et l'adrénaline monter à l'idée qu'elle n'arrive pas à s'arrêter à temps et dégringole au beau milieu du château. Parfois encore, elle parcourait les couloirs avec son petit carnet à la main, y inscrivant son périple, afin d'ajouter ses nouvelles découvertes à sa carte. Sa curiosité était sans bornes face aux mille trésors que lui promettaient les sept années d'étude qu'elle allait passer parmi les Blaireaux.
    Ce jour-là, elle sortait de cours de Potions – cours auquel elle ne comprenait pour l'instant pas grand chose, si ce n'était qu'elle n'aimait pas du tout le professeur – et avait deux heures et demi de libre avant un cours de Métamorphose, qui précédait le tant attendu repas (tant attendu, parce que Liam avait toujours faim, ces derniers temps). Elle avait donc décidé de fausser compagnie à ses petits camarades Jaunes et Noirs pour se rendre dans le Parc. Malgré le grand froid de ce début d'année – bonjour 1992! – elle avait envie de sortir, et il était dur de la dissuader lorsqu'elle avait une idée en tête comme c'était le cas présentement. De toute manière, elle avait tout ce qu'il fallait pour résister au froid qui suintait dans le château de pierre : un collant sous son pantalon, des chaussettes rayées vert fluo et noir, ses Doc Martens, deux t-shirts, un pull de l'uniforme caché par sa cape, et l'accessoire ultime, l'écharpe aux couleurs de sa maison qui ne la quittait jamais. Si elle n'avait pas énormément d'amis, si elle ne connaissait pas grand monde, si elle n'était pas très intégrée au cercle des Poudlariens, elle avait tout de même appris à défendre son emblème. Elle avait eut du mal à comprendre les rivalités entre les maisons, élevée sous le slogan « peace and love », mais les persécutions répétées que subissaient fréquemment les Poufsouffle lui avaient fait comprendre par la manière forte ce qu'était la version Poudlarienne du patriotisme. (Elle n'avait pas encore saisi que cela allait plus loin... Mais enfin, laisser lui le temps voyons !)
    Bientôt, elle put apercevoir le Hall et la gigantesque double-porte qui menait au Parc. Elle n'avait pas l'air d'être fermée. Liam ne retint pas un petit « ouf » de soulagement – sinon elle aurait dut parcourir tout l'établissement à la recherche d'un préfet ou de Rusard, et elle avait beau avoir envie de sortir, elle n'était ce jour là pas d'humeur à argumenter avec le vieux. Elle parcourut rapidement les derniers mètres qui la séparait de l'air glacial du dehors sans faire attention aux moqueries que lui lancèrent un groupe de Serpents de deux ou trois ans de plus qu'elle.
    L'étendue de neige blanche et douce lui tendait désormais les bras. Elle ne se retint pas : d'un coup, vous pûtes voir la petite fille blonde courir aussi vite que le lui permettaient ses petites jambes au beau milieu de... Eh bien, à peu près nul part. Au milieu du gigantesque parc, elle paraissait insignifiante, tout juste un point noir sur fond blanc. Elle arrêta sa course, essoufflée, riant seule face à la Nature, avant de décider ce qu'elle voulait faire. « Dormir ? Non, de toute manière le froid m'en empêchera. Et j'ai pas mon petit réveil, alors si j'arrive en retard au cours, MacGonagall va me tuer. Aller voir près de la Forêt Interdite ? Non, je vois une classe là-bas. J'ai hâte d'avoir Soins aux créatures magiques ! Je me demande pourquoi ce n'est qu'à partir de la troisième année... Oh je sais ! Je vais me poser près du lac, contre un arbre. Ouais, ça m'a l'air d'un bon plan, je pourrais pratiquer le sortilège que Flitwick nous a appris. »
    D'un pas enthousiasme, elle alla donc gagner la rive du lac, sourire aux lèvres, chantonnant gaiement une chanson pour le moins déprimante. « Why do the birds go on singing ? Why do the stars glow above ? Don't they now it's the end of the world ? It ended when I lost your love... » Sauf qu'en chemin, elle aperçut, loin à sa droite, une silhouette esseulée. Elle se stoppa net dans sa progression, se demandant qui était là, au milieu de la cour centrale du château, seul. Sa pensée évolua jusqu'à arriver à la conclusion qu'elle n'avait qu'à aller voir ce qu'il en était, et qu'elle pourrait re-réfléchir plus tard. Elle s'approcha donc du jeune homme dont l'apparence se précisait à chaque instant. Bientôt, elle reconnut un jeune homme, beaucoup plus grand qu'elle, qu'elle avait déjà aperçut dans la Salle Commune des Poufsouffle. « Pourquoi pas ? » se murmura-t-elle à elle-même. Ç'aurait été un Serpentard, elle aurait sûrement pris ses jambes à son cou. Au lieu de cela, elle s'approcha par derrière le garçon, et se racla la gorge. « Hum... Bonjour ?! »
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